Etat des lieux provisoire de la réforme sociale des loueurs de meublés de tourisme
Edition Janvier 2017 – la réforme 2017 a été votée, nous avons publié un guide pour vous aider à comprendre ce nouveau dispositif :
GUIDE REFORME 2017 DES MEUBLES DE TOURISME
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La réforme du statut social des loueurs de meublés de tourisme non professionnels envisagée par l’article 10 du projet de loi de financement de sécurité sociale pour 2017 provoque désormais une mobilisation certaine tant auprès des acteurs de la société civile que des parlementaires et suscite également une attention de la part des médias.
En préambule, il n’est pas inutile d’évoquer la mini-tourmente parlementaire sur le sujet puisque l’article 10 du projet de loi a été dans un premier temps purement et simplement supprimé mercredi 28 octobre par une majorité de députés contre l’avis du Gouvernement. Insatisfait de ce vote (« au motif que les députés n’étaient plus lucides à 1 heure du matin »), ledit Gouvernement a provoqué une seconde délibération jeudi 29 obtenant ainsi le rétablissement de l’article en question en ralliant sa majorité, en dépit d’une mobilisation certaine d’une partie des députés contre cette mesure.
- Voir le compte rendu des débats sur le sujet : https://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2016-2017/20170029.asp#P884386
- Voir aussi la vidéo des débats, déplacer l’ascenseur à droite jusqu’à l’article 10 (seconde délibération) : https://videos.assemblee-nationale.fr/video.4362532_5811f877b0071.2eme-seance–projet-de-loi-de-financement-de-la-securite-sociale-pour-2017-suite-27-octobre-2016)
Selon la procédure parlementaire, le projet de loi voté par l’Assemblée (V. le texte : https://www.assemblee-nationale.fr/14/ta-pdf/4072-p.pdf) sera transmis au Sénat, sachant qu’en dernier lieu, l’Assemblée Nationale aura le dernier mot.
A ce stade, il est impossible de prédire l’issue de cette discussion parlementaire même si le Gouvernement semble déterminé, tout en s’étant oralement engagé « à enrichir le texte lors de la navette parlementaire pour les gîtes ruraux et les chambres d’hôtes ».
En toute hypothèse, et au vu des échanges riches formulés au sein du réseau LesCoGîteurs, il est certainement utile de préciser quelques repères techniques sur les conséquences de ce dispositif qui serait applicable à certains loueurs de meublés de tourisme.
Sommaire
Les échanges divers formulés ici ou là, et les propos de certains parlementaires, conduisent à une confusion sur le sujet en mélangeant à la fois recettes, chiffres d’affaires, revenus et bénéfices.
Le texte est pourtant clair puisqu’il précise ainsi que sont visées : « les personnes, autres que celles mentionnées au 7° du présent article, dont les recettes tirées de la location directe ou indirecte de locaux d’habitation meublés sont supérieures au seuil mentionné au 2° du 2 du IV de l’article 155 du code général des impôts, lorsque ces locaux sont loués à une clientèle y effectuant un séjour à la journée, à la semaine ou au mois et n’y élisant pas domicile ou lorsque ces personnes remplissent les conditions mentionnées au 1° du même IV »…
Effectivement, la lecture n’est pas aussi limpide.
De façon plus explicite, le renvoi à l’article 155 du CGI fait mention du fait que « Les recettes annuelles retirées de cette activité par l’ensemble des membres du foyer fiscal excèdent 23 000 € » (a priori TTC pour ceux qui sont redevables de la TVA).
Bref, il ne s’agit pas d’un seuil de revenus ou de bénéfices mais de recettes, en l’occurrence de loyers, appréciés semble-t-il au niveau du foyer fiscal.
En résumé, avec un montant annuel de loyers de meublés de tourisme inférieur à 23 000 € : pas de paiement de cotisations sociales, mais contributions sociales, plus impôt sur le revenu.
- avec un montant annuel de loyers supérieur à 23 000 € : paiement de cotisations sociales auprès du RSI en lieu et place des contributions sociales, plus impôt sur le revenu.
Sur ce point, il faut noter que l’ensemble des meublés de tourisme réalisant des recettes supérieures au seuil précité est visé. Peu importe que les loueurs réalisent des locations par des plateformes collaboratives ou pas. La loi ne procède à aucune distinction sur ce point.
Une fois précisé le seuil conditionnant le paiement de cotisations sociales, il convient d’examiner les modalités de calcul de ces prélèvements sociaux. A ce titre, il convient de distinguer deux situations selon que les loueurs font application du régime des micro-BIC ou d’un régime réel des bénéfices commerciaux.
D’une façon générale, il convient de faire application du taux global de cotisations de 46,65 % (en réalité 43,55 % du fait du taux réduit des cotisations de la branche Famille) sur le montant du résultat fiscal.
(V. le barème sur le site du RSI : https://www.rsi.fr/baremes/cotisations-et-contributions.html).
Pour ceux qui sont au micro-BIC, le résultat fiscal dépend selon que les meublés sont classés ou non. S’ils sont classés, l’abattement est de 71 % et le résultat fiscal est de 29 %, soit pour un montant de 23 000 € x 29 %, un résultat de 6 670 €. Pour les meublés non-classés, l’abattement est de 50 % et le résultat de 50 %, soit pour des recettes de 23 000 €, soit un résultat de 11 500 €.
Avec un taux global de cotisations sociales de 43,55 %, pour un loueur non classé le montant des cotisations serait de 11 500 € x 43,55 % = 5 008 €. A ce jour, le montant des contributions sociales est de 23 000 x 50 % x 15,5 % = 1782 €.
Pour les meublés classés, le montant des cotisations serait 6 670 € (23 000 x 29 %) x 43,55 % = 2 905 €. A ce jour, le montant des contributions sociales est de (23 000 x 29 %) x 15,5 % = 1 034 €.
En réalité, il est permis de considérer que les personnes qui mettent en œuvre un régime micro-BIC devront faire application du statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) avec le calcul d’un taux de cotisations sociales directement sur les recettes.
Concrètement, les taux de prélèvements sociaux appliqués sur les recettes par les loueurs auto-entrepreneurs assujettis au RSI seraient les suivants : 13,4 % pour les meublés classés et 23,1 % pour les meublés non classés (https://www.lautoentrepreneur.fr/images/3047-PointSur-AE_juin2016.pdf).
Pour un montant de loyers de 23 000 € issus de meublés classés, le montant des cotisations sociales serait égal à 23 000 € x 13,4 % = 3082 € (au lieu de 1034 € de contributions sociales).
Pour un montant de loyers de 23 000 € issus de meublés non classés, le montant des cotisations sociales serait égal à 23 000 € x 23,1 % = 5313 € (au lieu de 1782 € de contributions sociales).
Pour ceux qui relèvent d’un régime réel, il conviendra de faire application du taux de cotisations sociales mentionné ci-dessus sur le résultat fiscal réel avec les précisions suivantes :
- le taux effectif de cotisations sociales peut s’avérer légèrement supérieur du fait de l’application des contributions sociales au taux de 8 % sur les cotisations sociales, sachant de plus que les cotisations sociales sont fiscalement déductibles ;
- en cas de revenus faibles ou déficitaires, il est fait application de cotisations minimales d’un montant annuel de 950 €.
Le paiement de cotisations sociales conduit en principe à l’attribution de prestations sociales notamment au titre des deux branches sociales principales que sont l’assurance maladie et l’assurance vieillesse. En réalité, les solutions sont très diverses selon la situation personnelle de chaque loueur :
- s’agissant des personnes ayant déjà liquidé leur retraite, les intéressés n’acquièrent aucun droit supplémentaire puisque les personnes concernées sont déjà couvertes par leur régime d’assurance maladie et ne peuvent pas se constituer une seconde retraite. Il est à noter que cette solution n’entraîne aucune réduction de cotisations sociales ;
- pour les personnes non retraitées ayant déjà par ailleurs une activité professionnelle et un statut social, le paiement de nouvelles cotisations ne confère aucun droit en assurance maladie puisqu’elles sont déjà couvertes à ce titre. En revanche, elles se constituent en principe quelque droit supplémentaire en matière de retraite. Là aussi, aucune réduction de cotisations sociales n’est applicable ;
- enfin, les personnes non retraitées et sans statut social à ce jour acquièrent ainsi une couverture sociale tant au titre de l’assurance maladie que de l’assurance vieillesse.
Date d’entrée en vigueur de la réforme
A défaut de précision, cette réforme entrerait en vigueur à compter du 1er janvier 2017.
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Merci Francis de cette clarification bienvenue.
Mise en oeuvre au 1er janvier 2017 sur les revenus 2016 ou 2017 ?
Petite précision pour le taux des cotisations Micro, c’est 13,4% + 0,2% au titre de la formation professionnelle perçus en même temps, mais le RSI ne les compte pas directement. soit au total 13,6% de cotisations.
Merci pour cet excellent article. Pourriez-vous expliquer, au regard de cette réforme, la situation particulière d’un non-résidents fiscal français qui aurait des revenus de meublés de tourisme? Merci d’avance.
bonjour,
pour des questions spécifiques, nous avons mis en place notre service d’appel : https://www.lescogiteurs.fr/produit/juridique-fiscalite-tourisme/
Article très utile pour les loueurs de chambres d’hôtes et de gîtes.
Bonjour à tous,
Merci à Francis pour ces éclaircissements.
L’investissement d’une calculatrice est devenu quasiment obligatoire 😉
Bonjour à tous,
Pour un loueur de meublé classé, voici deux chiffres d’affaire qui arriveront au même résultat après déduction des charges sociales
Cas 1 :
pour un CA = 22500€
La contribution sociale est de : 22500 x29% x15,5%= 1011€
Il reste : 21489 € = 22500 – 1011
Cas 2 :
pour un CA = 24595€
La cotisation sociale serait de : 24595 x29% x43,55%= 3106€
Il reste la même somme que dans le premier cas :
21489 € = 24595 – 3106
Conclusion : il est préférable de viser le chiffre d’affaire du premier cas car le second (qui nécessite plus d’efforts) rapportera autant, voir un peu moins encore car il y a aussi les impôts sur le revenu qui viendront s’ajouter à ces charges…
Bons calculs,
Merci pour ces informations
Je me posais la même question que Florence et Jean au sujet des revenus concernés (2016 ou 2017)
Autre question dans les recettes concernées :
– les taxes de séjour que l’on perçoit pour les reverser à la communauté de communes rentent elles dans ces recettes (la loi est tellement tordue que l’on peut s’attendre à tout)
– les charges (électricité et eau) rentrent elles dans ces mêmes recettes ?
Merci pour vos réponses
Cordialement
Bonjour Michels,
La taxe de séjour est le seul impôt français collecté par des privés pour le compte d’organisations publiques (communes, communautés de communes, agglo, …). Cette taxe transite juste par nos porte-monnaies comme la TVA pour les entreprises et ne peut en aucun cas être assimilée à des revenus. Il convient donc de bien la distinguer des revenus.
Au niveau des charges d’eau et d’électricité, le tarif de location comprend obligatoirement 8kWh d’électricité par jour et la fourniture d’eau froide sans limitation ainsi que le gaz dans le cas d’une gazinière. Les charges ne peuvent correspondre qu’à l’excédent de consommation d’électricité et au chauffage. Pour répondre précisément à votre question, je ne pense pas que cela rentre dans le revenu des locations. Francis serait sûrement plus précis sur ce point.
Bonjour,
Si la taxe de séjour est au réel, elle est considérée comme un revenu qui doit être déclaré.
Si la taxe de séjour est forfaitaire, elle peut être déduite des revenus reçus par les locataires.
Toutes les autres charges (eau, électricité, fuel, produits pour piscine …) ne peut être déduites des revenus, si l’on est au micro-BIC. Il faut être au régime réel pour pouvoir le faire…
Bons calculs,
merci pour cet article, il est vraiment utile.
Pour les personnes non retraitées et sans statut social qui vont ainsi acquérir une assurance maladie et vieillesse, le calcul de la retraite se fera sur le C.A. de 23000 et + ? avez-vous une idée de ce que cela générera une fois que la personne prendra sa retraite ? merci à vous Mymy
Bonjour,
Une question concernant plus spécifiquement les agriculteurs en activité. Un agriculteur pouvait faire le choix de rentrer le produit de location de ses meublés de tourisme/gîtes ruraux dans son revenu agricole et donc de payer des charges sociales (via la MSA) sur ces revenus ou de considérer ces revenus de location comme du revenu privé foncier auquel cas il ne payait que les cotisations sociales sur 29% ou 50% dans le cadre du micro-BIC. Avec cette nouvelle règlementation, serait-il obligé de s’affilier au RSI ou l’affiliation MSA suffirait-elle ? Merci pour votre éclaircissement qui sera le bienvenu !
Bonjour Gaëlle
Je suis d’accord sur le fait que la taxe de séjour n’est pas un revenu, mais c’est une recette.
D’où la question, rentrent elles dans le “total recette”.. On peut s’attendre à tout !
Bonne continuation
Philippe ton exemple de calcul est bon mais il y a un point à préciser quand même. Dans le cas 1 (contributions sociales) le loueur n’ aucune couverture sociale, dans le cas 2 (cotisations sociales) il a une couverture sociale (maladie, retraite). Tout est donc fonction des besoins en couverture sociale du loueur et il n’y a pas systématiquement de bonne ou de mauvaise solution.
Bonjour Florence et Jean,
La remarque est juste.
Néanmoins les deux cas étaient étudiés pour ceux qui sont non-professionnels et qui ont déjà une couverture sociale par un autre moyen (salarié, fonctionnaire, retraité, …).
Ainsi pour un loueur non-professionnel d’un hébergement classé, il y aura un chiffre d’affaire annuel qui sera à éviter, c’est la créneau de 23000€ à 24871€ car cela rapportera moins qu’un chiffre d’affaire de 22999€ !
Le chiffre de 24871€ provient de l’opération =23000-1034+2905
L’origine des deux derniers chiffres qui constituent cette opération sont expliqués dans l’article de Francis.
Bons calculs,
En lisant cet article,je découvre la notion “meublés classés et non classés”. S’agit-il du classement Clévacances, Gîtes Ruraux ou autre….? L’abattement de 71 % n’est accordé qu’aux chambres d’hôtes classées dans ces réseaux?
bonjour Françoise,
Non attention : le classement n’a rien à voir avec les labels.
Voir cet article complet à ce sujet : https://www.lescogiteurs.fr/la-reforme-fiscale-des-gites-ruraux-pour-2016-2017/
Philippe ca va tourner au pb de maths ce sujet mais je pense que vous êtes dans l’erreur avec cette histoire de créneau.
Dès lors que l’on passe d’un système de contributions = CA*0,29*0155 à un système de cotisations CA*0,136 on est toujours perdant si on a pas besoin de couverture sociales
car 0,29 (29% des recettes après abattement pour le revenu imposable) * 0,155 (contributions sociales à 15, 5% sur le revenu imposable) = 0,04495,
soit 4,495% du chiffre d’affaires,
à opposer aux 13,6% de cotisations sociales.
C’est à peu près 3 fois plus, et ce quelque soit le chiffre d’affaires.
Bonjour, il semble que la commission des affaires sociales du Sénat ait proposé un amendement hier pour abaisser le seuil à 15000€ au lieu de 23000…avez-vous + d’informations?
Merci,
oui c’est bien le cas : https://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201610/projet_de_loi_de_financement_de_la_securite_sociale_pour_2017.html#c627871
https://www.senat.fr/amendements/2016-2017/106/Amdt_57.html
Bonjour Julie, merci pour votre confirmation et la mise à jour du texte dans la pétition…
Pour info, j’ai adressé un courriel au sénateur Vanlerenbergue sur sa page au sénat, en expliquant que sur un CA de 15691€, pour un meublé de tourisme classé, le revenu net est de 15691*29% soit 4550€.
Si on prélève le RSI sur ces 15691€ à hauteur de 45%, soit 7061€, le revenu se résumera à une perte de 2510€ sans parler de l’IRPP à payer sur les 4550€ en plus !
Si on maintien le système actuel, la CSG sera de 4550*15.5% = 705€ et le revenu avant IRPP de 3845€…on est très loin d’un revenu de smicard (13704€ net de csg).
Etant donné que leur vrai pb concerne les particuliers qui ne déclarent rien, j’ai suggéré d’abandonner ce système ahurissant et de demander aux plateformes numériques de collecter à la base la csg + un taux d’impôt fixé forfaitairement, cette collecte générant automatiquement un crédit d’impôt qui sera déduit sur la déclaration d’IR annuelle, au vu des loyers encaissés.
Ce système leur permettrait dans la foulée de connaitre 95% des hébergeurs dont les indélicats…Je vais maintenant en parler aux députés.
Cordialement,
Nat
Je comprends les réactions des uns et des autres qui se sentent floués par un changement règlementaire. Et partage totalement l’idée qu’il faut chasser les fraudeurs avant tout.
Mais relisez l’objet de l’amendement : il s’agit de mettre à niveau des loueurs de biens meubles et immeubles, et de taxer seulement au dessus d’un niveau conséquent. Et par ailleurs, j’ai relu Thomas PIKETTY : l’accumulation de capital est une véritable spirale qui permet d’en accumuler toujours plus, au détriment du salarié (dont les salaires seront “taxés au prix fort” qqsoit leur niveau, bien au delà du seuil incriminé). Il y a donc une logique à moins favoriser l’augmentation de capital, d’autant plus que la location non touristique bénéficie déjà de fortes incitations. Ayant travaillé dans la banque et dans le secteur très social, je connais les 2 bouts de la lorgnette….
J’y vois aussi un autre effet : celui d’une bien meilleure lutte contre la fraude, puisqu’elle ne concernerait plus seulement les impôts.
Ce qui serait bien maintenant, c’est que nos honorables parlementaires alignent leur propre régime social sur celui des salariés, pour montrer l’exemple!!
Et voilà, le sénat vient de valider l’article 10 avec plafond fixé à 15691€… préparez vos déclarations de fin d’activité avant que le grand méchant loup RSI ne vienne vous manger…A bon entendeur, salut !
Nous avons un gîte( non classé )nous avons ouvert le 1er juillet 2015. Nous avons perçu 1100€, pour l’année . Que faut il que faire? Faut il s’affiliéerreur au RCI? Merci de votre réponse.
Bonjour,
La réforme sociale ne concerne que les loueurs qui réalisent un montant annuel de loyers supérieur à 23 000 euros.
Bien cordialement
FVarennes
bonjour
je ne sais ou poster cette question sur le forum
il s’agit de l’application de cette loi qui semble plonger ses acteurs dans un désarroi profond !
personne à la sécurité sociale ou à l’urssaf ne sait comment un particulier doit se déclarer pour payer ces cotisations sociales
une personne m’a même répondu que c’est à “ma plateforme” de me déclarer, ignorant le mode de fonctionnement d’un gîte, et ne sachant comment faire face à une multitude de plateformes ainsi qu’à du CA en direct
connaissez-vous la procédure à suivre pour un particulier (non professionnel) vis a vis de la sécurité sociale ?
merci
bonjour
cocnretement comment ce la se passe t-il ?
J’aurais un estimatif de recettes ( CA ) de 30000€ en meublé de tourisme pour l’année 2017 .
ors de ma déclaration d’impot je déclarerai comme tous les ans ce montant avec un abattement de 71% ( meuble de tourisme )
Quid des contributions sociales à payer ? Comment , qui contacter ?
Pour l’instant je payais effectivement sur l’impot sur le revenu et des contributions sociales à hauteur de 15.5%
Que dois je faire , qui dois je contacter ?
Je précise que je suis en LMNP Micro bic non professionnel
merci pour votre retour
c’est simple maintenant et cela dépend du statut choisi, soit independant, soit auto/entrepreneur, soit particulier
si vous etes independant (déclaration à la chambre de commerce) au auto-entrepreneur vous etes affilié automatiquement au RSI (on ne sait pas ce que cela va devenir avec sa suppression)
soit vous restez un particulier, vous optez pour le regime général (ce que j’ai choisi), vous vous enregistrez sur le site de l’urssaf, et vous payez trimestriellement 5,6% de votre CA (45% de 13% du ca)
cela ne remplace que les contributions à 15,5 . l’impot sur le revenu reste le meme
et puis les autres solutions en entreprise (sarl, …)
bonjour
merci Philippe
pour l’option au regime général en tant que particulier à qui dois je m’adresser ? A quelle période exactement ?
Pour l’instant , comme c’est flou , je n’ai rien fait ….
c’est tout simple
aller sur le site urssaf, et chercher avec le mot clef “meublé de tourisme”
il y a formulaire a remplir pour se déclarer et payer
a faire des que possible