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Les Offices de Tourisme, à quoi cela pourrait bien nous être utile ?
Historiquement le Tourisme s’est organisé au niveau local, par commune ou par site touristique avec les Syndicats d’Initiative. Géré souvent sous la forme d’une association loi 1901 par des bénévoles, ils embauchaient des saisonniers pour la saison touristique.
L’activité économique générée par le tourisme se développant, ces structures ont commencé à embaucher du personnel à l’année, en plus de renforts saisonniers.
La majorité de ces structures se contentant d’être un bureau d’information et de conseil à destination des touristes de passage ou en séjour. Ils éditaient un catalogue avec la liste des hébergements disponibles qui était adressé aux touristes par la poste. Plus une plaquette/carte touristique avec les activités et sites à visiter sur leur zone, distribuée à l’arrivée des touristes.
Mais ça c’était avant.
A cette époque c’était le principal canal de visibilité pour les hébergeurs.
Un autre canal pouvait être de passer des annonces dans la presse ou de participer à des salons…
A l’étage au-dessus nous avons le Comité Départemental du Tourisme (par département) et encore au-dessus le Comité Régional du Tourisme. Sur ce mille feuille nous pourrions en parler des heures.
C’était aussi le temps des centrales de réservation, le touriste consulte un catalogue et téléphone pour réserver.
Petit à petit l’organisation du Tourisme s’est institutionnalisée et ces structures sont devenues des Office de Tourisme avec un classement en catégorie selon leur importance (taille de la structure, nombre de salariés), leurs compétences (multilingue, capacité à créer et gérer des animations/séjour) ou leur activité (vente de séjour, licence agence réceptive pour monter des produits…).
https://www.entreprises.gouv.fr/tourisme/classement-des-offices-tourisme
Plus tard la loi a donné la compétence tourisme aux Communauté de Communes et a obligé à fusionner les différentes structures existantes sur leur territoire, Mais rassurez vous cela n’as pas été sans mal ni résistances car les querelles de clochers entre élus sont bien plus importantes à leurs yeux que le développement économique du territoire grâce au tourisme par exemple.
Donc le tourisme institutionnel est gouverné par les élus, ne perdez jamais ça de vue.
Certes les sociaux-professionnels sont représentés dans ces structures mais au final le pouvoir est entre les mains de ceux qui financent (élus). Quand je dis finance bien sûr, je parle de ceux qui décident d’attribuer une subvention (nos impôts) de fonctionnement ou d’investissement dans le secteur du tourisme. Aujourd’hui sur les grands Office de Tourisme, les cotisations d’adhérents pèsent une part minoritaire du budget des structures.
Vous comprendrez ainsi les grandes campagnes de pub dispendieuses lancées par les grandes structures offrant une visibilité maximum à nos élus : « Vous voyez on passe à la tv ! » assurant ainsi leur réélection ou alimentant leur combat d’égo entre département…
Ces structures font régulièrement appel à des cabinets de consultants et d’experts en tourisme qui vont malheureusement souvent dans le sens du vent et profitent bien du gâteau en croquant du budget.
On ne met jamais en balance avec ces lourds investissements médias ou conseil, une professionnalisation des personnels pour les aider à se former avec les nouveaux métiers du tourisme ou tout simplement l’embauche de gens compétents.
Imaginez avec 600.000€ de budget lâché sur 1 mois + 400.000 l’an d’après ce que l’on pourrait faire en terme de web marketing. Si l’on embauchait une personne compétente cela suffirait à la payer toute sa carrière mais cela est un autre sujet !
Le tournant numérique
Il y a un peu plus de 10 ans une bombe est venue secouer ce paysage figé et endormi : internet.
Les Office de Tourisme ont alors lancé leurs sites web avec plus ou moins de talent mais avec une réelle efficacité au début.
En effet les hébergeurs traditionnels qui vivaient grâce à ce système (présenté un peu plus tôt : catalogue et résa. par téléphone) ont continué à bénéficier du canal de promotion des OT. Rien n’avait changé dans un premier temps mais cela n’allait pas durer. En effet des petits malins et des nouveaux entrants sont arrivés dans le secteur de l’hébergement en ayant complètement intégré à leur business internet et le tourisme 2.0
Rapidement ces acteurs ont supplanté les hébergeurs traditionnels qui étaient restés sur le canal principal de l’OT incapable de prendre ce virage numérique (souvent) ou ayant des oursins dans les poches pour payer quelqu’un qui les aurait aidé (souvent hélas aussi). L’audience des sites web des OT s’étiolant petit à petit par un outil web mal adapté : sites vitrines simples et peu évolutifs, présentation sommaire des hébergements, pas d’affichage des dispo., pas de moteur de recherche multi critères….
On constate toutefois que leur référencement sur Google est souvent bon malgré la piètre qualité de leur site.
Les petits OT ne peuvent pas suivre ce mouvement rapide, cette évolution des comportements de recherche de logement et comportement d’achat des consommateurs. Soit ils n’ont pas les compétences humaines en interne, soit ils n’ont pas les moyens d’investir pour faire évoluer leurs outils web.
Les plus grosses structures évoluent et proposent des sites web conformes aux standards actuels. Toutefois arrivent t-elles à rivaliser avec les Pure-playeurs comme Abritel qui jouent désormais le rôle de catalogue en ligne et séduisent les hébergeurs par leur audience ?
Les petits OT et l’enjeu du regroupement
Nouvelle étape légale dans le maillage du territoire du tourisme institutionnel. L’état demande le regroupement des petites structures. Par exemple sur un département qui compte encore presque 30 Offices de Tourisme il est souhaité un regroupement en moins de 10 structures. Bon je vous passe le combat de coqs entre les différents châtelains du Département , de la com-com, du député etc…
Quel intérêt à ces regroupements ?
La mutualisation des moyens va permettre de former et de spécialiser les personnels sur des tâches qu’ils ne savaient pas faire ou auxquelles ils consacraient quelques minutes. (webmarketing, animation des réseaux sociaux, création de produits….).
Mettre en place des sites portails par destination, dégager des budgets pour des actions de promotion et surtout pour leur budget avoir une taille critique minimale pour accéder aux subventions. Les anciens bureaux des OT resteront des points d’information et une structure centrale gèrera l’ensemble des missions et des moyens mis en commun.
Voilà le projet en cours sur l’ensemble du territoire, affaire à suivre. Gagnerons nous, hébergeurs, quelque chose dans cette histoire, c’est à voir ?
Perso. un OT avec son site web qui fait la promotion de 500 ou 1000 hébergeurs, ça va être coton de sortir du lot pour être visible des clients potentiels.
Les grands OT
Bien avant la réforme évoquée ci-dessus les grands OT ont pris le train en marche. Ils sont souvent passés en statut d’EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial), se sont structurés en embauchant ou formant leur personnel aux nouveaux métiers du tourisme et se sont dotés de sites web complets.
Certains vendent donc en ligne des prestations, des produits touristiques et des hébergements.
Leur budget est principalement constitué de subventions, les professionnels du tourisme sont minoritaires dans les organes de décision.
Ils ont tendance à jouer le rôle des anciennes centrales de réservation qui ont souvent disparues dans beaucoup de département sauf dans les régions ou le Conseil Général avait investit ou sauvé de la noyade des structures touristiques (centre de vacances, village de gite, stations de ski, stations thermales….) et qui a conservé une centrale de réservation pour gérer son patrimoine et proposer ce canal de vente aux prestataires.
Tout ceci est un compte-rendu d’expérience de 10 années de collaboration avec ces structures. A la création de notre premier gîte, pour la première saison sans site web l’OT nous a rempli juillet et aout.
Nous avons bossé ensuite notre marketing et lancé notre premier site web pour augmenter le nombre de clients et élargir la période de location.
Nous avons rencontré des interlocuteurs attentionnés à l’OT mais un peu dépassés par le numérique et le marketing. Spécialisés dans l’accueil et l’orientation des touristes sur le territoire. Nous avons de suite été invité à rejoindre l’équipe bénévole de l’OT et monter des semaines à thèmes, participer à ces fameuses études avec les cabinets d’audits touristiques et les structures territoriales CDT, Pays, CCI, Conseil Général.
Le temps m’a rapidement manqué pour aller plus loin dans ce travail, le dialogue difficile avec ces structures qui travaillent sur des plans d’action pluri-annuels et qui ont du mal à intégrer des initiatives ou à écouter un autre son de cloche.
Notre place d’hébergeur dans cette organisation
Si vous êtes en phase de projet, création ou rénovation, il est important d’aller les rencontrer. L’Office de Tourisme, le CDT, la CCI, les Parcs Naturels Régionaux ou les Parcs Nationaux possèdent selon les régions de compétences déléguées par l’Etat et l’Europe pour attribuer des subventions soumises à conditions : montée en gamme de votre hébergement, label environnement ou tourisme durable….
Participer à l’organisation du tourisme institutionnel c’est faire entendre sa voix, même si c’est difficile. Cela permet aussi de connaître les grandes orientations qui sont données dans votre région, les campagnes de pubs ou les thématiques futures. Ces infos sont utiles pour positionner vos hébergements notamment en référencement : si vous savez 1 an à l’avance que la com’ va être axée sur la pêche en rivière, vous aurez tout le temps de préparer votre site web pour que le pêcheur potentiel le trouve.
Donc au minimum allez aux réunions style Assises du Tourisme ou AG de votre OT vous fournira des infos pour votre future com’ perso.
Adhérer à plusieurs OT qui couvrent toute votre zone ?
Nous l’avons fait au début car 6 OT couvrent notre destination (bientôt 2 après le regroupement). Aujourd’hui nous en avons gardé 3 sur les 5 du début et en 2015 nous passerons à 2. Pourquoi ? Notre site web aujourd’hui est suffisamment apporteur d’affaires et dans nos stats nous éliminons sans vergogne tout ce qui coûte cher par rapport au retour. Nous en gardons 2 car notre destination étant à cheval sur 2 départements, nous souhaitons rester visibles de l’autre côté de la « frontière ».
Comme je l’ai dis précédemment les sites web de ces OT trustaient les premières places sur Google et nous ont aidé au début.
A vous d’examiner si leurs sites web sont bien référencés, si l’ergonomie du site permet de vous afficher rapidement au milieu des autres hébergements, s’il est possible d’utiliser un moteur de recherche muti-critères sur le site qui permet de mettre en valeur vos spécificités (wifi, accueil bébé, animaux admis, écotourisme, hébergement insolite…) Si on peut faire une recherche par date disponible : très utile pour les dernières minutes ou les semaines non louées, annulations.
Faire un bilan de ce que vous propose cet OT en terme de visibilité et en fonction de vos axes de communication pour toucher vos clients habituels.
A moins d’avoir une clientèle de dernière minute importante, fuyez l’offre plaquette papier, affichage dans les OT.
Pourquoi continuer à adhérer à votre OT principal ?
Même si vous êtes persuadé que cela ne vous apportera pas un client de plus, payer sa cotisation est importante pour participer aux débats et montrer que les professionnels du tourisme sont représentés dans le tourisme institutionnels.
- cela vous permet de participer aux débats et aux projets d’aménagement, de com’ et d’être au courant de ce qui se trame,
- d’avoir un contact avec le personnel de l’OT qui vous fournira doc, plans, cartes, affiches et programme d’animations,
- de les inviter à prendre un thé ou un apéro dans votre établissement est aussi utile pour créer une relation et aussi leur permettre de mieux connaître votre hébergement et ses spécificités. S’ils organisent un éductour soyez volontaire,
- ne pas oublier que l’OT de votre coin renseigne et documente aussi vos clients et leur permet de participer aux animations, visites financées par eux,
- c’est aujourd’hui le seul moyen de fédérer les professionnels du tourisme face aux élus qui ont pris les commandes. Plus il y a de membres plus la force de proposition ou contestation aura des chances d’être entendue,
- votre cotisation, même symbolique, abonde leur budget et permet de les aider à monter des projets, des animations….
Thierry des Gîtes de Pougnadoires
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Retrouvez tous les articles de ce tour de table :
- Paye ta Com’ ou l’évolution des annuaires du tourisme - 22 mars 2015
- Vers une interdiction de la location de meublés à la nuitée ? - 8 mars 2015
- Leboncoin pour nos locations : grandeur ou décadence ? - 15 février 2015
- Synthèse du débat sur l’utilité des OT par Thierry - 1 novembre 2014
- Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles ? - 17 septembre 2014
- Tenir ses promesses : la recette du client heureux ? - 26 février 2014
bonjour à tous,
Pour ma part, je ne comprends pas que les OT nous demandent de payer pour annoncer nos hébergements touristiques sur leur site.
Une région sans hébergements touristiques ne peut pas recevoir les touristes et cela ferait donc disparaître les OT. En d’autres termes, ils ont besoin de nous, ce qui n’est pas notre cas mais pour autant c’est nous qui devons payer.
Nous payons déjà le développement du tourisme dans nos impôts et taxes, il me semble donc que le rapport direct entre les OT et les hébergeurs devrait être UNIQUEMENT collaboratif et là je serais d’accord pour m’investir et faire du bénévolat. Nous demander de faire en plus du bénévolat alors qu’on nous demande de payer pour faire de l’offre dans nos régions et donc leur permettre d’exister : là par contre faudrait pas exagérer. Sur un mode collaboratif oui, si je dois payer pour être représentée au sein d’une institution qui ne pourrait pas vivre sans nos hébergements je refuse de faire en plus du bénévolat.
Julie
Les OT ont pour 1ere mission la promotion du pays/région/ville où ils sont implantés.
Bien sûr, ils ont besoin de nous pour accueillir les visiteurs. Mais nous avons besoin d’eux pour faire connaître la région touristique et plus particulièrement les services que les visiteurs peuvent y trouver. Les guides , internet ou papier, ne sont pas exhaustifs.
Dans notre secteur (Bretagne, baie du Mont Saint Michel), ils organisent des animations folkloriques (danse, musique, dégustation, …) très appréciées de nos hôtes. Ils se rendent sur des salons nationaux ou internationaux pour promouvoir notre destination. Tout cela fait connaître notre secteur et nous amène indirectement plus de réservations.
Alors, oui, nous n’avons pas de retour sur investissement direct de notre cotisation à l’OT,
mais la promotion de l’image de notre secteur ne fait-elle pas venir plus de monde ?
De plus, croyez-vous qu’un Booking.com, Airb’n’b, …. s’intéressent à votre destination en particulier ? Non, si le touriste ne va pas dans votre secteur, il ira ailleurs où il y a certainement un hébergement affilié à leurs réseaux. Ils n’ont pas grand chose à faire de vous en particulier, alors que l’OT de votre secteur est impliqué directement.
Et pour finir, l’OT peut être un relais auprès des décideurs institutionnels pour influer sur les décisions concernant l’activité touristique de votre région.
Pour notre part l’Office du Tourisme d’Arès refuse de nous considérer, car ils ne mentionnent que les chambres d’hôtes qui ont un agrément (Gites de France, clé Vacances ou autres).
De toute façon ça ne nous manque pas ! Quand à l’adhésion à ces groupements, c’est trop cher et ça bouffe de la liberté ! On s’en passe !
JMA
Sauf erreur de ma part, ce n’est plus autorisé de fonctionner ainsi.
Les organismes publiques ne peuvent plus nous obliger à prendre un label privé ! un comble quand on y réfléchit !
La seule chose qui peut être demandée est le classement préfectoral qui peut très bien être effectué par un organisme public (une liste est fournie pour chaque région)
Héhé… pour la petite histoire, les OT commencent à diffuser via leurs pages de réseaux sociaux le lien vers le sujet ici présent, le fil va devenir rouge !!
hé bé, erreur Julie, ils s’autorisent tout à fait à travailler de la sorte, en profitant du flou artistique de la loi qui leur demande uniquement de tenir à disposition du “client” une liste des hébergements… pas de promotion si pas labélisé, mais présence sur une liste que personne ne pensera jamais à demander ! C’est le cas chez nous, un sujet pour lequel j’ai endossé mon armure de pourfendeur de d’OT ( pardon, de dragons…) en ce qui concerne les chambres d’hôtes, pour lesquelles il n’existe toujours pas de classement national, lier leur présentation à l’appartenance à un label comme c’est le cas à l’OT dont nous dépendons, équivaut à «vendre» le service public à une démarche qui n’est pas publique ( comme l’es le classement des meublés) mais privée ( les labels sont des associations privées). Se dédouaner aux yeux de la loi en mettant à disposition du public , sur demande, la liste intégrale des hébergements du territoire est une aberration Le célèbre millefeuille à encore frappé, cette décision étant prise par le CDT en contradiction avec le CRT qui lui ne demanderait pas mieux que de mettre en avant TOUS les hébergements pour étoffer l’offre. Comme me l’a fait remarquer son président, ce sont d’ailleurs bien souvent ces hébergements là qui indépendants de tout label sont les plus intéressant en terme de qualité d’accueil (…) L’argument général avancé par les OT c’est qu’ils sont responsables vis-à-vis des clients finaux et qu’ils ne peuvent présenter les biens qu’ils ne connaissent pas, d’où tous aux abris, on se réfugie derrière classement ( inexistant) et labels ( payez braves gens, payez…). Certains OT ont fait leur propre label, comme à Sarlat pour pallier ce problème ( chambres-clair-de-lune ). Mais désolée, cet argument ne passe PAS ! Quand je vois que le copinage conduit à diffuser des hôtels qui ne pouvaient plus prétendre à un classement et qui enlèvent simplement la lettre L de leur enseigne devenant hôte pour continuer d’exister sans rien changer en profitant du flou artistique de la loi,des hébergements qui font labéliser 1 chambre pour diffuser les 4 restantes en profitant de la vitrine du label ( qui s’en inquiétera lors d’un séjour ?) ça devient inacceptable ! parce que au final, les hôtes qu’ils ne nous auront pas envoyés, finiront quand même par atterrir chez eux pour s’informer, et donc faire travailler TOUS les acteurs du territoire… merci qui ??
Analyse pertinente ! L’erreur serait de négliger son Office de Tourisme en pensant que des portails Internet dédiés au Tourisme font parfaitement l’affaire ; au contraire, ceux-ci ont pour vocation de vendre des emplacements publicitaires (partenariats, insertions, AdWords !), alors qu’un Office de Tourisme a pour vocation de promouvoir une destination, de contribuer à son animation (coordination, soutien ou organisation d’événements), de dynamiser les réseaux (professionnels ou non), bref : d’être LE bon intermédiaire, pérenne, entre les prestataires (hébergeurs, restaurateurs, etc.), les visiteurs (et clients), et les pouvoirs publics. En tant que Service Public, l’Office de Tourisme doit rester neutre (promotion unilatérale des partenaires, à condition qu’ils soient qualifiés) et surtout rester indépendant vis-à-vis des OTAs comme Booking, TripAdvisor, … qui sont les pires ennemis de l’ensemble des acteurs du Tourisme, mais les meilleurs amis des fonds de pension américains !). Booking, Abritel et consorts s’efforcent de supplanter les Offices dans la promotion pour absorber l’ensemble du marché : adhérer et soutenir votre OT est le seul moyen de les contrer.
Nous sommes ravis de notre OT à Taussat (bassin d’Arcachon) car nousavons un reel partenariat avec une equipe jeune et dynamique. Nous ne comptons pas que sur eux, ce n’est pas le but mais je pense que c’est un plus pour nous mais aussi pour les touristes. Nous avons choisi de ne pas être référencés afin d’être libres et l’OT peut permettre aux personnes qui veulent des renseignements sur nous de rassurer ou bien informer. De plus, je trouve la cotisation annuelle très raisonnable et notre OT met à notre disposition plein d’outils ou de formations tout au long de l’année, bref, ils sont très investis donc pour nous oui oui oui l’OT est encore très utile.
Article très complet et très bien argumenté de Thierry. Je suis un ancien directeur d’Office e Tourisme et j’ai travaillé 17 ans dans un CRT. La démarche d’adhérer à un OT n’est pas simplement un investissement publicitaire, c’est aussi une manière solidaire de s’impliquer pour le développement et la promotion du territoire, d’influer à son petit niveau sur les stratégies à mettre en oeuvre, une possibilité de faire remonter des idées, des souhaits, des doléances, et enfin de rencontrer des partenaires parmi les acteurs du tourisme.
Mais il est vrai que tous les OT ne sont pas d’Intérêt et de performances égaux. Cela tient au facteur humain, mais aussi aux moyens financiers dont ils disposent et donc de l’intérêt que portent les politiques au tourisme sur un territoire donné.
Je suis agé, j’adhère aux gîtes de France Ardèche, et je pense que de loin, c’est mon meilleur apporteur. mais il ne faut pas négliger tout à fait l’OT, car il apporte dépliants et renseignements pour les touristes.Mais il est vrai, en location, il n’apporte pas grand chose.
Avoir son site web personnel, s’annoncer sur différents sites sur internet
je cherche encore………comment faire!
Je souscris totalement à cette vision du tournant qui a été pris il y a quelque 10 ans avec internet, du point de vue de l’hébergement touristique. Pour autant, bien des propriétaires-loueurs râlent contre leur OT qui ne leur trouve “plus” de clients : ce sont des retardataires ! Il y a un gros travail de pédagogie à faire pour former à cette nouvelle vision, à prendre (enfin) le tournant d’internet en cotisant sur des sites commerciaux valables. Pour autant, et c’est la conclusion de cet article, adhérer à son OT, c’est cotiser certes, mais c’est aussi participer à la communication pour promouvoir sa région. Le travail des OT est “l’engrais de fond” qui permet de valoriser un secteur. Nul propriétaire ne saurait s’y substituer…
Raymond Gabriel, loueur dans la vallée de Senones, Vosges, membre de l’OT du Pays des Abbayes.
Nous cotisions pendant plusieurs années aux offices de tourisme avoisinant.
Face à un retour nul, et à un manque de dynamisme évident, nous avons choisi de ne plus y adhérer.
Nous augmentons nos réservations par notre lisibilité sur internet.
Par le bouche à oreille de nos hôtes qui découvrent la région et ont envie de revenir chez nous.
Ce qui manque à mon avis aux OT c’est l’implication, l’envie et le plaisir de faire découvrir la région, avant tout autre moyen !
Les hébergeurs ont je pense une mentalité d’indépendant, qui sont concrètement impliqués dans l’accueil des visiteurs, avec un suivi.
Si le client n’est pas satisfait il ne revient pas, les OT n’ont pas les conséquences des insatisfactions des clients par ex.ou de leur plaisir à revenir, ils gèrent le premier contact uniquement.
Cela ne donne pas je pense le même implication et cela se sent au-delà du vecteur que l’on utilise !
C’est un avis personnel, après quelques années…
Merci pour cet échange,
cordialement,
AM Hurlin
Je partage totalement ce bilan d’un cogiteur. Je suis également dans un OT en tant que membre du bureau en charge du personnel. Notre problème est sur 2 directions.
1) Le regroupement des OT dans l’intercommunalité qui avance à très petits pas, alors qu’il faut aller très vite. Nous avons déjà pris cette initiative de regroupement des OT il y a 4 ans et c’est très difficile de convaincre que l’unité fait la force alors que certaines OT résonne en “nous sommes le plus beau village de France”. Nous sommes 7 OT et sur 2 interco mais les interco récentes (1 an) à d’autres priorités. Donc rien avance.
Le 2) problème le personnel nous avons un turn over important car peu de moyen financier. certains abandonne pour suivre maris d’autre trouvent le travail trop administratif et voudraient + terrain d’autre n’ont pas les compétences notamment dans le numérique. Pour faire court nous sommes en recrutement tous les 6 à 12 mois et donc impossible de constituer une équipe avec des projets. Nous sommes actuellement en recrutement sur 2 personnes et pas de candidats qualifiés bizarre non.
Libérer la technicienne de l’OT qui travaille sur le Web, son temps est toujours trop orienté accueil.
Mobiliser les pros pour assurer un contre poids aux élus.
Qu’apporte le statut d’EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial), par rapport à l’association?
Merci pour votre article. très bonne synthèse.
Bonsoir,
Voilà un lien pour comparer les différents statuts possibles pour les OT :
https://aquitaine-mopa.fr/professionnalisation/ressources-formations-regionales/epic-m4/Creer-un-office-de-tourisme-en/
🙂
Personnellement, je suis inscrit à l’office du tourisme et il est en 3ème ou 4ème position quand je cherche à voir quels sont les sites à partir desquels les gens ont cliqué sur le lien renvoyant sur mon site web.
J’assiste aux réunions et je vais aussi à celles de la CCI quand le thème me concerne, mais je suis le seul propriétaire de chambre d’hôtes à y aller. Pourtant, on y apprend plein de choses sur les projets d’aménagement du territoire. Je n’hésite pas à poser les questions qui fâchent et certains élus ne m’aiment pas beaucoup. Je m’en moque, quand une chose ne va pas, je ne suis pas du genre de me taire.
Pour la visibilité, je me suis inscrit sur plusieurs annuaires de référencement, mais chaque année, selon l’apport de clientèle, je renouvelle le contrat ou au contraire, j’arrête.
J’ai inscrit une chambre sur les 4 sur booking.com. Mais je verrouille les dates. On ne peut la réserver que du lundi au jeudi soir, jamais les vendredis, samedis et dimanches. Pas non plus lors des ponts, des vacances scolaires et des jours fériés. Je préfère conserver une clientèle directe ou qui réserver via Xotelia sur mon site et paie un acompte en ligne mais sans que j’aie de commission à verser.
Cette façon d’utiliser booking me permet d’avoir quelques clients en semaine et pour le coup, je les utilise plus qu’ils se servent de moi.
Autre façon de sortir du lot, proposer des activités ou des animations. En l’occurrence, j’ai un rucher et je propose la visite l’été. J’ai des tenues d’apiculteur que je peux prêter à ceux qui voudraient m’accompagner. J’organise aussi des petits spectacles comme des concerts ou du théâtre en appartement. Et je vais bientôt organiser une exposition de mes peintures sur soie et de mes poteries. De ce fait, je peux communiquer avec la presse et les médias sur ces activités et j’ai eu plusieurs articles dans la presse locale. C’est important car les familles de mon canton qui organisent une fête de famille pensent alors à ma maison pour héberger les membres de leur famille quand leur logement n’est pas assez grand pour accueillir tout le monde.
Merci pour l’article intéressant.
Jean C.
etre au maximum présent sur internet, adhérer à tout ce qui est possible gratuitement, et ensuite sur une grande enseigne pour les 3 premières années (gites de france)
L’O.T. Bresse bourguignonne dispose d’un site assez bien fait.
Malheureusement, aucun référencement : si j’effectue une recherche avec les principaux mots clés+ Bourgogne ( et non Bresse bourguignonne car je me place dans le peau d’un touriste qui ne connait pas la région), je ne trouve jamais le site.
Pourquoi payer pour figurer sur un site que (presque) personne ne trouve!
Tout à fait d’accord avec Julie, presque voisine, que je salue en passant
Bonjour,
Très bon article Thierry ! Merci d’avoir résumé notre pensée à presque tous je pense…
Ici sur ma région dans le Var, c’est aussi la foire d’empoigne… et le bordel pour être poli.
J’ai 7 gites, sur les 2 premières années d’exploitation, je l’ai ai tous mis à l’OT à 100 € par gite ! Et j’ai reçu 2 réservations d’une semaine en 2 ans… Donc non plus jamais, fini !!!
Ce sont des incompétents et effectivement ils sont plus dirigés par la politique que par les actions concrètes et l’écoute des professionnels.
Ici nous avons réagi et créé une Fédération, la Fédération des Acteurs du Tourisme de Provence Verte, et nous pallions entre nous aux déficiences des OT locaux… Et nous ne nous en portons pas plus mal… Par contre il est important que les professionnels soient entendus et entendent ce qui se dit dans les OT, donc nous sommes systématiquement candidats dans les EPIC…
Pour Aran, je crois que les OT ont L’OBLIGATION LEGALE de répertorier tous les gites et les chambres d’hotes qui relèvent de leur compétence et doivent au moins mettre une annonce avec le nom et le numéro de téléphone et sur papier et sur leur site internet… C’est en tout cas le cas ici…
Enfin voilà quoi pour dire que Oui il faut se structurer à coté, cela prends du temps et un peu d’argent, mais nous nous n’en donnons plus à l’OT… fini…
Amicalement,
Philippe Gites de la Réparade Châteauvert Var.
L’office principale de notre communauté de commune nous réclamait plus de 400€ à l’année pour figurer dans un guide papier et sur le site internet. Le taux de retour était nul, car mis en concurrence par un autre guide réalisé sur la commune, et qui mettait en avant les hébergeur de la commune. Ceux qui rayonnaient autour ne figurant pas n’était donc pas mis en avant !
Après avoir fait des visites mystères, demander une chambres ‘hôtes avec mes propres spécificités et découvert qu’à aucun moment m’a maison n’était proposé !
J’ai cessé tout simplement ! Ma cotisation a nourri pendant plus de 4 ans une commune qui m’ignorait !
Aujourd’hui un autre petit office, lui gratuit m’envoie de temps en temps du monde, et essaye toujours de nous faire de la pub, nous tient au courant des offres, des activités qu’il propose alors que nous ne dépendons pas de leur secteur, comme quoi !
s’inscrire sur les sites hébergeurs phares comme : homelidays, abritel, chalet-montagne, locations-et-vacances, amivac, etc….. et, bien évidemment, avoir un site perso….accrocheur, bien fait.
L’investissement est forcément rentable !
cordialement,
dany et roger
Pendant plusieurs années j’ai cotisé à l’office de tourisme de ma ville la plus proche.4 ans sans aucune proposition. Les OF proposent surtout les chambres d’hôtes pour les touristes de passage. Les gîtes ne semblent pas les intéresser.
Bonjour; Je suis l’ancien président de l’office de tourisme des rives de la Dordogne, qui était une structure de bénévoles avec une secrétaire salariée.
Puis les fusions de trois offices de tourisme pour une même communauté de communes, me porta tout naturellement à présider ce nouvel office… pendant 6 mois. (Je ne géra pas alors le gîte que j’ai ouvert deux ans après.) Les élus me prièrent rapidement de démissionner car je dirigeais les trois entités avec une certaine autorité que les hôtesses plus habituées à faire ce quelles voulaient qu’ à innover à la demande d’un conseil d’administration.
Les élus désignèrent alors un maire pour diriger cette nouvelle structure qui depuis peine à être vraiment en recherche de touristes mais assure la réception de ceux déjà sur place. Donc pas de promotion de notre secteur pour faire connaître nos atouts.
Je ne suis plus adhérent à l’OTSI et me fait moi même mes recherches par une présence sur internet avec des investissements modérés dans des sites spécialisés.
Et j’utilise les conseils de “Les Cogiteurs”.
Même si l’OT peut apporter des clients, et d’autres services parfaitement décrits par Thierry, il ne faut pas tout attendre de ces organismes.
Donc multiplier les réseaux de distribution, être bien référencé sur Internet, et tenir compte de ce qui marche (on le garde) et de ce qui ne marche pas (on laisse tomber).
C’est une démarche personnelle car ce qui marche pour certains ne marche pas pour d’autres et vice versa. Enfin, une prestation de qualité permettra de fidéliser et de développer les recommandations. A maintenir toujours au top donc.
Le site de notre OT regroupant 4 antennes en office de pôle est totalement inutile; très mal fait et mal informé, il ne me rapporte aucun contact.
Cependant, j’adhère tout à fait à l’analyse de Thierry et je suis moi même bénévole car je considère que cela me permet d’être informée sur les décisions et les orientations prises au niveau départemental et communal.
Merci Thierry pour ce très bon article. Merci pour le débat.
L’OT est une vitrine utile, un fournisseur de docs et de plans pour nos hôtes. Nous sommes aussi leur relais pour informer les touristes venant visiter la vallée de la Loire. Mais nous ne recevons pas assez de réservations via l’OT malgré leur nouveau site web et la possibilité d’y réserver en ligne nos chambres.
A signaler: un autre lieu permet de rassembler efficacement les acteurs du tourisme (y compris OT et CDT) pour réfléchir à la promotion de la région: ce sont les réseaux organisés par les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI). Exemple: Tourisme-Viti, Proforum, etc… Les chambres d’hôtes (labellisées ou non) y ont toute leur place, à côté des hôtels, des vignerons et des différents prestataires du tourisme. Un dialogue constructif.
Bien cordialement. La Héraudière B&B à Tours
Bonjour,
Certains OT effectivement demandaient aux hébergeurs un label pour être adhérent. Je ne vais pas m’exprimer pour tous les OT mais pour ceux que je connait il s’agissait de s’inscrire dans une démarche de qualité de l’offre d’hébergement. N’ayant pas les moyens humains ni peut être aussi les compétences pour aller visiter/auditer tous les hébergeurs hors labels/agrément préfectoral la décision avait été prise en ce sens d’exclure les hébergements non “vérifiés”.
Bonjour,
Je suis d’accord avec l’analyse, sous 2 réserves toutefois.
D’une part, la communauté de communes n’a toujours pas la compétence tourisme, sauf si les communes qui la composent décident, souverainement, de lui transférer cette compétence, qui reste totalement facultative.
D’autre part, ce n’est pas parce que les élus ont institué des OT, notamment sous la forme d’EPIC, qu’ils ont pris le pouvoir dans le tourisme. Dans ma région, je leur reproche justement de s’en remettre aux techniciens qu’ils ont recrutés, sans s’investir dans la définition d’une véritable politique du tourisme. Dans l’esprit de trop d’élus, le tourisme consiste à accueillir et conseiller les vacanciers, alors que le tourisme devrait être perçu comme un formidable levier de développement économique, notamment dans certaines régions désertées par l’activité économique.
Par ailleurs, je rejoins l’analyse notamment sur l’aspect internet. Il est patent que les acteurs touristiques français, publics et privés, ont totalement raté le virage de l’internet, laissant les géants mondiaux du secteur s’installer chez nous comme des tiques dans le cou d’un chien. Je trouve insupportable que 15 à 30% du chiffre d’affaires des hébergeurs soient ainsi ponctionnés, au profit de multinationales qui ne s’intéressent pas du tout au tourisme. Et je ne comprends pas l’inertie totale des pouvoirs publics à cet égard : dans ma région, pas un seul des échelons du “mille-feuille” si décrié n’a été capable de développer un site internet correctement référencé (pourtant payé à prix d’or), sauf effectivement certains OT qui ont pour eux souvent l’ancienneté du nom de domaine et le contenu de leurs pages.
Pour ma part, dans mon activité d’hébergeur, j’ai choisi de travailler avec les OT, pour la raison évoquée dans l’article : ils sont créateurs de “richesses” touristiques, par les animations qu’ils organisent, les équipements qu’ils gèrent. Ils restent aussi un point d’entrée naturel pour le visiteur, que ce soit sur place ou lors de la préparation d’un séjour. Et sur l’aspect internet, où ils ne sont pas meilleurs que les autres, j’essaie de leur apporter mes connaissances techniques pour améliorer leur visibilité. Par contre, je refuse obstinément de mettre le doigt dans l’engrenage OTA. Je préfère miser sur un label et sur mon site internet, qui intègre un système de réservation en ligne.
Nous avons cotisé pour plusieurs OT car nous nous trouvons en limite de plusieurs départements, le tarif des adhésions est très onéreux pour certains et accessibles pour d’autres. Nous avons également rencontrer des difficultés car nous ne sommes pas labellisés. Par contre nous avons monté un projet randonnée avec l’un d’entre eux, donc pour conclure je dirais qu’en fonction de la politique des com com et pour ceux qui veulent s’en donner la peine, certains OT valent le coût dans tous les sens du terme que l’on s’y intéresse.
[…] Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles à nos locations ? C'est la question que soulève Thierry, si on en parlait ? (Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles ? […]
Bel article.
La décentralisation arrive à grands pas. Le mille feuille va se simplifier.
Le rôle des offices de tourisme intercommunaux (communauté de communes, agglomération, métropole- sera certainement renforcé avec la disparition des comités départementaux du tourisme -et des conseils généraux-.
Il est vrai qu’on peut s’interroger sur leur pertinence à l’heure où les géants de l’internet investissent le secteur du tourisme.
Voir l’article ci-après: https://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/201408/21/01-4793401-google-se-lance-dans-la-promotion-du-tourisme-en-grece.php
Article intéressant et pertinent.
J’adhère à l’Office de Tourisme intercommunal qui depuis 2 ans a pris le virage internet et vient de se doter d’un site performant pour promouvoir le terroir, les acteurs du tourisme, les activités et le patrimoine, ce qui est totalement dans son rôle. C’est la vitrine de notre région et il est très important d’y adhérer et de participer aux réunions et ateliers qu’il propose pour aider les hébergeurs à se promouvoir et à rester au courant des tendances marketing et aussi de la législation. Notre OTI fait aussi le classement des meublés de tourisme et le référencement des chambres d’hôtes. D’autre part, il existe une centrale de réservation au niveau du département qui fonctionne bien. C’est toute une synergie qui profite à tous.
Marie-Pierre – Luberon Côté Sud
Notre office de tourisme est géré en régie par la Communauté de Communes. Pas de cotisation, mais une taxe de séjour…
TOUS les établissemments sont répertoriés et mentionnés sur le site….
Office de tourisme # centrale de réservation
Office de tourisme = service et conseil aux touristes présents sur le territoire.
Notre gîte se trouvant en région Parisienne, notre clientèle est principalement constituée de travailleurs étrangers et de touristes qui ne reviendront pas à Paris après leur première visite.
Sur la région Parisienne, les offices de tourisme municipaux et départementaux sont inexistants. Seul l’office du tourisme de Paris/Ile de France est réellement là. Et seuls les hôtels y ont une véritable visibilité.
Développer notre site internet nous a amené de la clientèle ainsi que les annonces sur plusieurs supports tels HOMELYDAYS, HOUSETRIP, AIRN’B et BOOKING.
Plus de contrainte que de retour.
ChD
je suis parfaitement heureux de travailler avec mon OT qui fait partie de Terre & Côte Basque.
L’organisation est parfaite, le personnel compétent, et les retombées efficaces.
Jakes64
adhérer a des sites de réservations internationaux tel que Booking. com, dont la force réside a l’achat d’espace sur Google. Résultat booking est en tête.
Concernant les offices de tourisme, figurer dans leur booklets étant selon moi, purement promotionnel, ceux ci devraient notamment proposer à leur souscrpteurs, des places privilégiées lors des manifestations phares de la région. ex: Lors du festival du film américain de Deauville, l’office du tourisme devrait offrir un certain nombre de places de cinema à ceux qui figurent dans le guide de l’année, et ce, afin d’en faire profiter les clients des établissements souscripteurs: hôtels, maisons d’hôtes, restaurants…
Natalie
s inscrire sur le Bon coin ou A Gites.com qsui sont incontounables et presque gratuit En un an de cotisations a l OT je n ai pas eu un client .Donc 60e perdu
Bonjour,
Je pense que vous êtes très injuste avec les offices et également que vous avez un comportement très “consommateur individualiste”.
Je m’explique, je suis vice-présidente (en ma qualité de propriétaires d’une maison d’hôtes) le reste des membres du bureau sont tous des propriétaires ou gérant de structures touristiques et ou viticulteurs.
En 2004 le conseiller général nouvellement élu a tenu sa promesse de faire émerger une association dédiée au tourisme, il a énormément bossé pour cela et cela a donné un bel outil que nous faisons fonctionner avec du personnel compétent, acquis au nouvelles technologies et très bien formé.
les politiques, hormis la surveillance de l’utilisation des subventions données pour la transformation d’un bâtiment en office, nous laisse gérer nos activités sans aucun problème ni “mise sous tutelle”.
Notre plus grande source de revenus est la taxe de séjour, qui a elle seule nous donne la possibilité de promouvoir notre secteur touristique et notre particularité viti-vinicole. Et les politiques ne se mettent nullement en avant dans les résultats de notre gestion.
cordialement
Patricia
J’ai une expérience assez similaire à celle de Thierry…
J’ai cotisé, je suis membre du CA de l’OT local, j’ai participé à des ateliers, et autres études touristiques…mais 98% de ma clientèle (maison d’hôtes) vient grâce à mon propre site et mon référencement Internet.
Je pense que l’argent des élus (les OT) doit être redistribué sur des opérations de communication globale région/territoire et devrait aussi se focaliser à subventionner des prestataires autres qu’hébergement (notre territoire par exemple souffre d’un manque réel de prestations type activités, loisirs, visites culturelles…en dehors de la période estivale.
Donc on tourne en rond : qd il y a des touristes en hors saison, il ne trouvent pas assez d’occupation -ou portes closes dans certains musées- donc ils ne reviennent plus)
je pense que malgré leurs services, ayant un taux de remplissage frolant les 40 semaines par an, je ne vois pas comment ils pourraient m’apporter plus sur les périodes hivernales.
quand nous avons démarré nos gîtes labellisé “gites de France (le premier il y a bientôt 20 ans) nous avons adhéré à l’office de Tourisme proche de chez nous, la cotisation était modique et les services corrects, mais après un regroupement au sein de la communauté de communes avec un OT beaucoup plus importants les tarifs demandés pour adhérer sont devenus très élevés , de plus sur leur site les hébergements sont classés par ordre alphabétique, je ne vous dis pas, notre village commence par un V et notre nom de famille aussi, donc nous nous retrouvions systématiquement à la fin de la liste.
pour choisir un hébergement il n’y a pas de tri possible par critères donc…………. je vous laisse deviner, toujours les derniers…………
de plus nous sommes dans une région touristique, la Haute Normandie, plus précisément Etretat
c’est cette raison qui m’a dissuadée d’adhérer à l’OT
C”est la 1ère annnée que je cotise.
Outre la participation à une porte ouverte avec d’autres hébergeurs en BEARN,que j’ai trouvée intéressante,j’ai reçu des cours informatiques.
Mai,j’ai eu peu ou prou de retour en termes de proposition de location.
Je regrette qu’ils ne soient pas un interlocuteur face aux services des impôts .En effet,j’ai été obligée de me déclarer à la chambre de commerce. L’agent des impôts m’a dit que c’est pour participer au récemment,sans impôts supplémentaire à ce que je verse déjà.
Mais,depuis,j’ai reçu des documents pour déclarer aux différets organismes les personnels que je pourrai employer alors que j’utilisais les chèques emploi service.
Résutat. Je nai embauché personne cette année.
J’ai 65 ans et je pense que ça me sera difficile de continuer cette activité dans ces conditions.
Les fiches techniques que l’OT m’a donnée et que j’ai transmises aux impôts n’ont pas été suffisants pour m’éviter cette démarche.
Une démarche collective des OT aurait été intéressante.
Les OT ne peuvent pas en plus être des conseillers fiscaux, car chaque régime fiscal dépend de la situation du propriétaire, de ses choix personnels. Et comme en outre les règles changent tout le temps… Les cotisations sociales qu’on vous a demandées servent à payer autre chose que la promotion du tourime, cela s’appelle la Sécurité Sociale, la solidarité, ou la mutualité… et bien sûr, le si pratique CESU ne peut pas servir à financer du personnel pour une activité professionnelle, fût-elle fiscalement civile, même par le biais d’une SCI. Même si certains fraudeurs ne se gênent pas.
oui, nous sommes satisfaits de notre OT…et je suis élue au conseil d’administration, en tant qu’hébergeur!! notre OT évolue sans cesse vers toujours plus de visibilité!!
Pour augmenter nos réservations , nous jouons fortement la carte de notre métier…avec des visites le soir dans notre vignobles , visite de la cave coopérative, etc etc gratuitement bien entendu, cela fait partie de notre accueil..
Notre annonce de location, commence par ses mots: vignerons passionnés…et nombreux les arrivants qui nous disent avoir été séduits par ces simples mots !! donc faire valoir nos passions et notre enthousiasme pour notre région!!
merci de votre article et de permettre la discussion…
Cordialement
Genevieve
Oui je suis globalement satisfaite de mon OT, dont je suis d’ailleurs administratrice depuis de nombreuses années, mais oui je suis aussi régulièrement découragée par la façon dont il fonctionne.
Satisfaite parce qu’il remplit son rôle de faire connaître notre région, de renseigner, d’accueillir : personnel compétent (et stable, chez nous), livret d’accueil en deux langues bien fait (merci la taxe de séjour !), site internet enfin au goût du jour et fonctionnel après des années de bidouillage mal fait.
Découragée parce que les élus n’ont pas de compétence dans le tourisme et sont pourtant les décideurs, qu’ils se regardent en chiens de faïence quand ils ne sont pas du même bord politique ou tout simplement parce que l’un a pris la place de l’autre, et que par voie de conséquence tous les projets sont retardés et trainent parfois plusieurs années à aboutir, parce que nous n’avons pas les moyens financiers et humains d’animer notre territoire et que c’est pourtant ça le moteur. Dans une région rurale, superbe mais méconnue, nous n’avons ni la mer ni la neige, il faut se bouger.
Les élus étant lents à la détente, il reste nous, les acteurs du tourisme. Le bénévole au bout d’un moment se fatigue quand la décision ne suit pas ou quand l’échec d’un projet se dessine. Ou quand nous retrouvons 8 autour d’une table pour organiser quelque chose, toujours les mêmes, alors qu’il y a 80 adhérents à l’OT.
Pourtant oui, il faut cotiser, car on fait partie d’un groupe, d’un territoire, et il faut créer des liens entre hébergeurs, restaurateurs, activités, etc. Et oui aussi, il faut faire du bénévolat, pour les mêmes raisons.
Et pourtant non, disons-le nettement, il ne m’apporte pas d’hôtes. Pour moi son rôle n’est d’ailleurs pas là, son rôle est de faire connaître la région.
Pour me faire connaître, puisque c’est l’autre question (à laquelle peu ont répondu ?) un site internet est impératif, en plusieurs langues, avec des photos belles mais surtout vraies, pas de gros plan sur des objets, une vue avec recul des chambres (plus le site est vieux, mieux il est référencé) ; des portails spécialisés et pas forcément chers (France-Voyage, pas très esthétique mais très efficace ; Cybevasion ; Chambredhotes.org, sites avec lesquels je travaille depuis plusieurs années. Chaque année j’en essaye de nouveaux pour tester, je garde ou pas. Après avoir hésité, puis essayé deux ans, j’ai tiré un trait définitif sur Booking.com dont je trouve la politique commerciale agressive et déplacée. Je verrais bien un organisme du même genre, réservé aux chambres d’hôtes, mais avec une commission maximum de 5% (et pas une boîte qui marche à l’américaine !); je suis certaine que beaucoup de chambres d’hôtes suivraient.
(Ah oui, je n’ai pas dit, mais je suis propriétaire de chambres d’hôtes, pas de gîtes. Je pense que notre problématique n’est pas la même, et les portails à utiliser carrément différents).
J’ai été Gites de France 10 ans, et j’ai craint de perdre des réservations le jour où j’ai arrêté, mais non.
Je suis sollicitée par Alastair Sawdays, mais effarée par ses tarifs (environ 500 euros pour mes 4 chambres). Est-ce qu’un Cogiteur a souscrit à son guide et son site ? Est-ce valable ?
Bonsoir à ceux qui ont tenu jusqu’au bout. Amicalement
Patou
Bien résumé, les petits OT, loi 1901, sont gérés par cooptation, enfants, nièces, épouses, amis (politiques).
La compétence Tourisme n’est pas au RDV. Aujourd’hui, grandes manoeuvres en vue des regroupements “Communautés d’Agglo” et les futurs cantons, la bataille est rude.
Les OT sont devenus des outils dans les mains des prétendants aux postes clefs ce, en oubliant les Touristes et, surtout les acteurs du Tourisme, hébergeurs et autres animateurs que nous incarnons oubliant la part notable du patrimoine investit.
Après avoir mouillé la chemise, je baisse les bras et revends mon gîte. Bonne chance aux courageux qui souhaitent continuer
Daniel B.
[…] Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles à nos locations ? C'est la question que soulève Thierry, si on en parlait ? (RT @gonzogonzo: Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles ? […]
[…] Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles à nos locations ? C'est la question que soulève Thierry, si on en parlait ? […]
[…] “ Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles à nos locations ? C'est la question que soulève Thierry, si on en parlait ?” […]
Bel article avec quelques imprécisions:
l’obligation de regroupement communauté de commune est fixé à 2017
internet et le tourisme date de 2000 donc plus que 10 ans (j’ai personnellement débuté en 1998).
Je suis président d’un Office de tourisme intercommunal et je voudrais évoquer 2 points fondamentaux :
1° – un OT est le plus souvent une association 1901 donc animée et dirigée par des bénévoles adhérents. Toute association vit PAR et POUR ses adhérents, ce n’est pas une agence de voyage mais devrait être une structure de participation, d’entraide et de convivialité. Je considère qu’un OT est l’animateur d’un réseau.
2° – un OT profite généralement d’une délégation de service public. Il y a donc cette notion fondamentale de service public qui justifie le versement d’une subvention des communautés, mais c’est aussi un fournisseur de services de communication, de commercialisation et d’accueil d’où découle un apport d’affaire à ses adhérents d’où la cotisation.
Etant hébergeur et consultant internet dans le tourisme je ne considère pas choquant que lorsque l’OT se professionnalise il se rémunère sur des commissions. je trouve qu’il est même plus vertueux de commissionner son OT plutôt qu’une plateforme délocalisée.
Notre OT fête ses 60 ans (massif des Bauges en Savoie) et nous travaillons à un regroupement des OT du territoire, à une mutualisation des moyens et actions et à la mise en place d’une structure de commercialisation .Souhaitant que tous les bénévoles soient remerciés pour leur dévouement tout au long de ces années nous avons organisés une grande fête ce printemps.
Il est toujours plus facile de critiquer, reprocher le manque de dynamisme ou les actions de son OT mais posez vous la question : qu’avez vous apporté à votre OT ?
J’ai des chambres d’hôtes à Maël-Carhaix, je me suis inscrit à l’office de Rostrenen (10 km).
Très déçu du manque de référencement et du peu de clients adressés.
J’ai ensuite compris leur fonctionnement. Il y a un deuxième OT à Carhaix-Plouguer (10 km),
Je ne vais pas donner entre 50 et 100 € à tous les offices de tourisme de Bretagne !!!.
Je fonctionne bien avec Airbnb, chambresd’hotes.org et Leboncoin.
Cette discussion s’est engagée il y a déjà 5 jours entre cogiteurs et grâce à la viralité sur les réseaux sociaux, des interlocuteurs qui ne connaissaient pas notre existence ont aussi débattus du sujet. Avec plus ou moins de délicatesse, certains ont peut être lu mon article en diagonale et interprété mes propos comme une attaque en règle du système. Cela a chatouillé et au moins le débat est lancé, gardons calme et sérénité en tous temps car notre e-réputation est aussi en jeu dans ces moments.
Ramenons mes propos au contexte initial, à savoir : les Offices de Tourisme sont ils encore un canal de commercialisation efficace pour les hébergeurs ?
La discussion a eu lieu, les avis sont partagés mais globalement nous trouvons souvent un intérêt à collaborer avec nos OT bien que nous ayons compris que cela n’est plus le canal de vente le plus efficace pour les hébergeurs dans beaucoup de cas.
Selon les régions, vous témoignez de pratiques différentes dans l’organisation et le dynamisme de ces institutions, tant mieux si cela fonctionne pour vous et tant pis pour les autres.
Aujourd’hui les petits hébergeurs n’ont pas de représentativité face aux institutionnels et aux élus, c’est pour cela qu’il est important que vous soyez présents pour faire entendre votre voix. Nous ne sommes pas des râleurs invétérés obnubilés par leur chiffe d’affaire, cela serait aussi caricatural que de traiter le personnel des OT de fonctionnaires désabusés.
Nous sommes des acteurs économiques et notre temps d’action est court, nous devons avoir des résultats économiques positifs chaque mois, chaque année sinon nous disparaissons du paysage Le temps d’action institutionnel est long, plusieurs années parfois, et donc en décalage avec nos besoins cela participe sans doute un peu à notre incompréhension. Gouverner c’est prévoir dit on.
Pour terminer le point du jour sur notre discussion il y a une question que j’ai posée et qui n’as pas eu de réponse, ni de la part des consultants ou pros du tourisme, et à peine abordée dans les commentaires : personne n’as vu venir les OTA et aujourd’hui ils sont en train de croquer de grosses parts de marché ? Quelle cécité soudaine nous a empêché de voir arriver ce système tentaculaire ?
Je vous invite à continuer la discussion:-)
Thierry dit : “il y a une question que j’ai posée et qui n’as pas eu de réponse, ni de la part des consultants ou pros du tourisme, et à peine abordée dans les commentaires : personne n’as vu venir les OTA et aujourd’hui ils sont en train de croquer de grosses parts de marché ? ”
A part le point d’interrogation à la fin, je ne vois pas où est la question, il s’agit plutôt d’une affirmation que je confirme, et je frémis quand je vois l’alliance booking – Tripadvisor – google qui se crée…Après l’augmentation des taxes publiques, la taxe booking va aussi devenir incontournable, du moins pour les chambres d’hôtes qui veulent exister sur le net.
Super article
Je suis d’accord avec ça
“Pour notre part l’Office du Tourisme d’Arès refuse de nous considérer, car ils ne mentionnent que les chambres d’hôtes qui ont un agrément (Gites de France, clé Vacances ou autres).
De toute façon ça ne nous manque pas ! Quand à l’adhésion à ces groupements, c’est trop cher et ça bouffe de la liberté ! On s’en passe !
JMA”
Personnellement je trouve que gite de france est une mafia, je deteste qu’on me prive de mes libertés
Pour être vu, être au maximum présent sur internet, adhérer à tout ce qui est possible gratuitement le temps que votre site soit bien référencer par google, après votre site et le bon choix d’un site comme Abritel apporte beaucoup de réservations.
je suis adhérente et administratrice de l’ot de mon secteur pour plusieurs raisons :
* être présente sur les docs même si cela n’amène que peu de demandes, l’absence serait préjudiciable en termes de “rassurance” auprès des clients
* discuter efficacement et ne pas faire que critiquer les initiatives diverses (rappelez vous l’ancien terme de syndicat d’initiative) qui prouvent le dynamisme d’un secteur
* le role des ot quand les clients sont arrivés est très complémentaires des info que nous pouvons donner à nos clients, nous ne pouvons pas suivre toutes les nouveautés et actualités dont sont friands les touristes
Bonjour, nous avons nous aussi adhéré à l’OT rien sauf des paniers de bienvenue pour nos client (en plus pub pour concurrent sur la boîte de pâté). Nous n’avons eu aucune résa, et aucune info…
bonjour
sur notre région de Blois, l’ot est très actif et fait beaucoup pour l’animation sur notre région, il crée une dynamique
leur brochure est diffusée partout, leur site internet est bien référencé et on a des contacts par ce biais
cela tient beaucoup à la direction de l’ot et nous avons la chance d’avoir quelqu’un de très dynamique !
Bonjour , je suis adhérente à l’OT de Dangé st Romain . Cela me paraît normal et indispensable de figurer dans la liste des hébergeurs (j’ai un gîte bientôt un deuxième) , mais franchement jamais aucune réservation ne passe par eux ! Certes les infos des activités et manifestations me sont communiquées , mais mes clients je les trouve toute seule grâce à un tas de sites référenceurs et maintenant en direct de bouche à oreille . En fait pour conclure , un peu déçue ! Anne La Vigenna
je rejoins l’avis de la majorité, bel article.
Mon avis est plus partagé, nous louons depuis 10 ans, ce n’est pas très long et cependant le paysage des réservations a subit une métamorphose totale, ce qui était vrai en 2005 ne l’est plus du tout aujourd’hui. Nous avions cotisé pendant 2 ans à l’OT le plus proche avec des résultats presque inexistants, la cotisation n’était pas trop élevée, mais ensuite les prix se sont envolés et nous aussi.
Mon avis est très partagé parce que sur mon secteur hyper touristique, l’OT vit sur une rente, avec ou sans ma cotisation. Je constate qu’à l’arrivée de mes vacanciers seules les personnes âgées vont encore à l’OT, et ramènent des tonnes de documents, à croire qu’ils sont payés au tonnage de papier distribué, mon âme écolo frémit, mais comme c’est en général en début de saison, je récolte tout ça, je trie, parce que bien sûr jamais ils ne ramènent tout ce binz et je le mets dans des classeurs à la disposition des suivants. Les plus jeunes et les geeks, eux arrivent et demandent le code wifi et font toutes leurs recherches sur le net, rares sont ceux qui vont se perdre à l’office et se charger de documentation. L’OT ne les renseigne que très peu, alors je fais office moi même, et j’aime parler de ma belle Alsace.
Mon avis est partagé, parce que nous avons une petite maison dans un coin perdu de l’Auvergne et là il y a un OT super bien tenu, une salariée enthousiaste et des bénévoles le week end, si je louais dans ce secteur, je paierai ma cotisation, sans même qu’il y ait beaucoup de retombées, parce que ces personnes valent le déplacement.
Internet est devenu totalement incontournable et malheureusement les sites comme booking, je l’utilise comme Jean avec parcimonie, en dernière minute après une annulation ou en saison creuse, 15 % de commission ne m’encourage pas à leur donner les dates clés, de plus leur politique commerciale est plutôt désagréable avec les loueurs.
Et demain, peut être que ces sites seront remplacés par autre chose encore, qui aurait pensé il y a une vingtaine d’années que les OT ne suivraient pas le rythme effréné du changement des habitudes de réservation et seraient malgré leur assise confortable totalement dépassés à bien des endroits.
Le problème des offices de tourisme n’est pas le principe même de leur existence, mais tout repose sur le dynamisme et l’investissement des personnes qui les dirigent, le meilleur et le pire peuvent s’y succéder.
J’ajoute que pour les sites payants, le problème est le même, aujourd’hui un site comme Abritel devenu excessivement couteux, ne génère presque pas de réservations alors qu’il était un très bon compagnon des débuts.
Je suis d’accord avec certaines réactions concernant la mission d’un office du tourisme, pour ma part je considère qu’il doit valoriser les atouts d’un territoire et cela n’a pas bien de sens de vouloir le transformer en centrale de réservation. Je me sens actrice du tourisme territoriale et je considère que cela fait partie de mon métier. Développer une communication touristique concertée et globale aménera des des touristes sur le territoire et en fonction de votre offre vous serez retenus par ces touristes via votre site et vos actions de communication. J’aime cette région où je me suis installée et je suis ravie de contribuer à sa valorisation sans m’inquiéter de compter le nombre de clients que j’ai “capté” via l’OT. Quel plaisir de travaillet avec les associations et les acteurs locaux élus, commerçants confréres assocations … pour découvrir valoriser et travailler en commun à développer le territoire et son image. Je pense que nous sommes interdépendants et que le temps des corporatismes et des interêts individuels ne peut plus répondre à notre bonheur alors apprenons à travailler avec chacun il en restera des rencontres des partenariats, des amitiés et cea n’a pas de prix. Comme ce réseaux des Cogiteurs que je suis sans trop interevenir depuis sa création et dont j’apprécie l’ouverture et la volonté d’échanger les poinst de vue, je vous souhaite un bel automne pleine d’actions touristiques heureuses.
OUI et NON, J’adhère a l’office de Tourisme en tant que partenaire pour le développement du tourisme dans la région.
Mais au niveau des réservations cela n’apporte rien.
Le fait que l’office est sous le contrôle d’un élu (président de la communauté commune) il y a conflit d’intérêts entre le développement du tourisme et les élus locaux. Egalement certains élus à titre privatif proposant des prestations commerciales dans le tourisme (gites…) pourraient être en liste préférentielle pour les réservations gérées par l’OT.
Bonjour,
je suis hébergeur sur 2 départements qui sont chacun sur 1 région :
1) une grande maison d’hôtes (20 places) en baie de Somme à Fort-mahon-plage dans la région Picardie, le Département de la Somme, la com de com de la Maye.
Mais situé à 20mn du Département du Pas de Calais de la région Nord-PAs de Calais : de grandes difficultés à passer les barrières des frontières administratives pour communiquer avec les autres OT ==> J’AI MI EN PLACE UNE LETTRE WEB personnelle que j’envoie à tous les OT des 2 régions en les informants de mes disponibilités.
Je suis adhérent à l’OT de Fort-mahon-plage et j’ai été élu administrateur il y a plusieurs années : c’est un OT très actif qui fait vivre la sation comme un Club pendanat
L’OT de St MALO est performant, très pro, mais continue de promouvoir des chambres d’hôtes illégales (peut-être sous prétexte qu’elles payent une cotisation?).
Nous avons stoppé avec l’OT de CANCALE, faute du moindre retour, et apparemment soucieux de ne pas déranger deux restaurateurs locaux importants, tous deux hébergeurs en délicatesse avec la Loi.
Nous n’adhérons pas à celui de Dinard car il veut bien nos cotisations, mais pas promouvoir, ou seulement rendre visibles, les hébergements situés du côté de St MALO.
Nous pensons qu’avoir la taille critique est fondamental pour arriver à un certain niveau de professionnalisme et d’efficacité. Lequel finit par devenir un handicap car les plus grosses têtes d’affiche locales tirent un meilleur profit que les moucherons que nous sommes dans leurs rapports avec ces OT.
Alors je dirais oui et non , oui pour les infos des manifestations de la région et non , pour ne pas m’envoyer de clients ! Manque de visibilité sur le net , manque de système de réservation ! ANNE
Qu’ils soient plus performant que les OTA ce qui serait très simple avec google puisque bien souvent ils ont une meilleurs notoriété pour les classement locaux.
par exemple …
cordialement,
Nous pensons qu’une bonne visibilité est essentielle certes mais les sites de locations saisonnières ne procurant pas le même nombre de réservations sur un même bien d’une année sur l’autre, il est important d’être inscrit sur plusieurs sites en même temps,.
L’office de tourisme quand il est dynamique (ce qui est le cas pour nous à Villers sur mer) est une source supplémentaire et a même un aspect rassurant pour certains vacanciers.
A cela il faut ajouter le bouche à oreilles qui reste un vecteur important et nous encourage aussi à améliorer en permanence la prestation proposée
Notre OT de Fumel est nul et ne nous a jamais apporté aucun client.
Au point que je suis maintenant obligé de mettre ses communications en Spam tant elles sont décalées de la réalité et inutiles.
franchement je suis contente de l’office de tourisme d’erquy… seul reproche,il faut obligatoirement avoir un label pour pouvoir s’y inscrire…
perso ça me va,mais il y a sur erquy un nombre croissant de personnes qui louent sans être inscrits,(et sans se déclarer…,paiements en liquide demandé,etc…)
La qualité de la location n’est généralement pas la même!
Pour notre part, nous avons adhéré à l’ OT pendant 2 ou 3 ans et n’avons pas renouvelé en 2014 car très peu de retour pour nos réservations. Nous étions aussi déçu par la présentation, peu convaincante, et il y avait des erreurs dans la description et les plages de réservation !
Par contre, il est vrai que nous étions sollicités pour des réunions et avons également bénéficié d’une journée de “formation” sur : “comment améliorer la visibilité sur le web”.
A voir pour 2015 ??
En matière d’hebergement, HELAS, les OT sont en train de se faire supplanter par Booking, Trip Advisor and co
Les vacanciers utilisent de plus en plus leur telephone et tablette pour réserver via ces sites. J’ai de moins en moins de retombé depuis 2 ans. Pourtant chez nous ils ont investi 150 000 euros dans leur site internet!!!!!!
Payer une cotisation alors que nous payons une taxe de séjour et des impôts locaux!!!!!
Le dynamisme et les compétences peuvent être très variable d’un OT à l’autre et les retombées aussi!
J’habite dans le Beaujolais qui n’est pas connu comme région touristique.
Depuis quelques années l’OT dévellope l’accueil du tourisme en faisant des salons, créant de nouveaux supports papiers.
Le regroupement des OT a permis d’avoir plus de moyens financiers et d”axer davantage sur la création de parcours de marche, etc…
Par contre, il faut quelques années pour que l’effet agisse sur les réservations.
Merci Thierry pour cet excellent article qui traite d’un sujet sensible pour les acteurs touristiques (vu le nombre de réactions).
En ce qui nous concerne, nous cotisons à l’ot car ca nous parait indispensable pour être en relation avec les acteurs locaux du tourisme.
Points positifs: nous bénéficions
– d’une vitrine supplémentaire, même si leurs demandes d’hébergement (chalands) ne correspond pas à priori à notre produits (gite de 15 personnes). Aucune résa directe générée, mais nous pensons qu’il est important d’être là.
– de formations (réseaux sociaux, communications)
– de l’accès à des journées de visites des sites touristiques locaux gratuitement. C’est une action géniale, car c’est toujours difficile de visiter (on ne prend pas le temps, ca peut vite etre onéreux). Ces jours là, on peut en visiter 4 dans la journée, donc ca, c’est ++++
– et du réseau bien sur, autres hébergeurs, sites touristiques, etc.
Points négatifs:
– Un surtout, je ne comprend rien au fonctionnement de mon OT en particulier et de tous en général. Je commence à me pencher sur le sujet depuis quelque semaines histoire de savoir exactement de quoi il retourne. principale interrogation: la zone géographique couverte par l’ot qui est différente d’un ot à l’autre, par exemple Thierry dans son article mentionne qu’il a adhéré à 6 OTs! Pour ma part,quand je contacte les OTs alentours, ils refusent les hébergement hors de leurs zones alors que le mien les accepte. Du coup, j’ai un peu le sentiment de me faire arnaquer (je paie une taxe de séjour plutot chère avec une visibilité réduite, alors que mes voisins qui peuvent bénéficier de la couverture de deux OTs ont une TS très faible).
– moyens trop limités pour atteindre des cibles larges ou lointaines. On reste sur des actions très locales.
Je pense qu’il y aurait bien besoin d’un service harmonisé avec des règles claires (fonctionnement, subventionnement…) et certainement de regroupement ou partenariat au moins pour certaines actions de communications. Ce serait positif également pour les salariés (je parle ici d’une manière générale), je pense que la plupart des salariés sont dévoués et veulent bien faire, mais qu’ils subissent le poids de cette organisation peu claire et de manque de moyens.
Enfin, pour finir sur une note positive, c’est une association ou nous pouvons nous investir et avoir une action, si limitée soit elle. C’est aussi à nous d’agir et de faire entendre nos voix.
Depuis plus de 30 ans, j’ai des gites, avec l’âge je réduis, il m’en reste encore 3.
Avant, l’ OT centralisé à Perpignan était valable, mais nous étions très peu de loueur, à présent, je me contente d’être adhérente clévacances , ce qui rassure certains clients, pour le reste, j’ai compris, ça ne m’apporte rien et si vous ne connaissez pas la personne de l’accueil ,quand le touriste passe , votre location n’ est pas proposé….ou est proposé en dernier, .J’ai la chance de travailler dans une région très touristique et des clients fidèles(certains viennent depuis plus de 15 ans.)Je me débrouille sans.
[…] Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles à nos locations ? C'est la question que soulève Thierry, si on en parlait ? (RT @LesCogiteurs: Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles ? […]
[…] Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles à nos locations ? C'est la question que soulève Thierry Favier, si on en parlait ? […]
[…] à l’article « Les Offices de Tourisme sont-ils encore utiles ? » et aux réactions qu’il a suscité dans la sphère des professionnels du tourisme, la […]
Je partage l’opinion de Julie.
Je ne suis pas d’accord pour qu’il y ait des fonctionnements à plusieurs vitesses pour les adhérents à l’OT en fonction du fait que nous confions ou non nos apparts à louer par l’office à des périodes les plus faciles pour les louer (obligation de 15j en Juillet et 15j en Août pour profiter d’une formule où nos apparts seraient mis en avant par rapport à ceux qui sont en référencement simple)! C’est encore le pouvoir par l’argent! Bravo les OT.
Que de disparités suivant les régions…. je ne résiste donc pas à poster un “copier/coller” du courrier envoyé par notre OT nous signifiant leur ,” démarche qualité” engagée l’an dernier… et leur réponse devant mes interrogations et mon refus de “classement – laélisation”… après 14 ans de label… de quoi ajouter de l’eau au moulin !
Cher Prestataire,
En application de la stratégie régionale de promotion qui s’inscrit dans le développement de la Marque Limousin « Osez la différence » et en vue de vous accorder la place qui vous revient dans tous nos supports de communication,
nous avons besoin de savoir si dans le courant de l’année 2013, vous souhaitez choisir un label et/ou vous faire classer.
En 2014, les hébergements seront promus selon leur niveau de qualité reconnue par une visite de contrôle.
Cette visite de contrôle peut être celle du classement ou du label que vous choisirez.
2013 sera une année de transition.
Donc pour tout ceux qui s’engageront (par le bulletin d’engagement) à faire ce choix dans l’année 2013, nous pourrons vous présenter en PROMO+.
Ceux qui ne feront aucun de ces choix, seront présentés sous forme d’une liste d’information (nom et coordonnées).
Ceux qui ont actuellement un label ou le nouveau classement seront en PROMO ++
Pourquoi faire classer son hébergement ou choisir un label ?
Le classement et/ou le label sont une démarche volontaire qui qualifie votre location. A noter : le classement ne concerne pas les chambres d’hôtes.
Le classement est une action indépendante de toute autre démarche commerciale : Labellisation Gites de France, Clévacances…
Le label vous apporte un support de commercialisation et de promotion, ainsi que d’autres services ( conseils, juridiques, …) très importants pour la bonne gestion de votre hébergement
Le classement et/ou le label rassure le client. La qualité de l’hébergement reste la base de vacances réussies.
Le classement et/ou le label vous permettent de bénéficier d’avantages fiscaux. Les revenus générés ont le régime fiscal forfaitaire appelé « micro BIC » (Micro entreprises Bénéfices Industriels et Commerciaux).
L’abattement forfaitaire passe de 50% pour un meublé non classé à 71% pour un meublé classé dans la limite de 80 300 du CA annuel .
Le classement et/ou le label vous permettent d’accepter les chèques vacances
Le classement et/ou le label vous permettent de bénéficier de subventions
Le classement et/ou le label vous permettent de bénéficier d’une large promotion
En résumé
Si l’on veut fidéliser notre clientèle, c’est dans l’intérêt des gestionnaires, des organismes de tourisme et des territoires de promouvoir des hébergements de qualité.
Dans tous les cas, merci de nous répondre. Je suis à votre disposition pour en discuter.
Dans l’attente d’un prochain échange, je vous adresse mes sincères salutations.
Bonjour P..,
N’étant ni labelisé/classé/en cours mais déclaré en mairie tant pour les chambres d’hôtes que pour les gîtes, quelle sera la diffusion que je peux attendre de l’OT pour chacun de mes hébergements ?
je te remercies pour ta réponse, bien cordialement
Bonjour Grenadine,
Cela veut dire que dans le cadre régional actuel, le Château de la Villeneuve ne bénéficiera plus de la promotion des organismes de tourisme (CDT/CRT/ OT …).
Notre obligation est d’indiquer sur une liste l’exhaustivité de l’offre dans le cadre de notre mission d’information mais pour accéder à nos outils de communication dans le cadre de notre mission de promotion, l’hébergement doit garantir sa qualité par une visite de contrôle extérieure à tout organisme touristique (classement ou label).
2013 est une année de transition, si tu veux y réfléchir, voir vers quelle solution tu veux t’orienter, tu pourras accéder au PACK services pour 2013, mais à partir de 2014, il faudra avoir fait un choix !
Je suis à ta disposition pour en discuter.
Je t’informerais bientôt plus dans le détail , mais avec le CDT 87, on va organiser des visites de classement groupés avec une négociation de tarif courant avril.
Bonjour,
Votre courrier circulaire me parvient et à ce jour, je ne suis pas encore membre.
Je viens à vous dans le cadre de votre enquête – demande de témoignage- au sujet des OT.
Pour tenter de convaincre nos prospects locataires qui ne connaissaient pas notre propriété, nous l’avons référencée avec une demande de classement. Nous avons ainsi reçu le classement 4 étoiles au département de Vaucluse. Cela nous permettait d’être référencés auprès des OT de la région. Il s’en suivit une augmentation de la taxe de séjour de 0.30 à 0.85 € par nuit et par personne de treize ans et plus.
Nous louons un meublé de douze couchages. En hiver, voici peu, notre prix de basse saison était de 650€ la semaine. Lors d’une demande de devis pour douze adultes en hiver, nous avons été effarés de constater que la taxe de séjour se montait à 71,40€ venant en supplément du loyer de 650€ soient près de 11% du prix.
Comme, en quinze saisons, nous avons reçu une seule demande de location de la part d’un OT (et encore avec une erreur dans le prix de location jouant en notre défaveur !), aussitôt, nous avons demandé le déclassement. Le prix de la taxe de séjour est revenu à 0.30€.
J’ai demandé à quoi servait cette taxe. La directrice de l’OT de Bollène (Vaucluse) m’a expliqué qu’elle s’inscrivait dans le cadre des investissements en vue de promouvoir le tourisme dans la région, dans la ville. Fort bien. Mais concrètement, où allait cet argent ? Essentiellement dans les frais de construction et de gestion d’un point info à la sortie d’autoroute de Bollène juste à l’entrée de la ville. Cette petite construction est parfaitement située.
Avez-vous déjà vu un restaurateur fermer son établissement tous les jours à midi ainsi que le soir ? Non, me direz-vous. Et tous ceux qui ouvrent aux heures des repas se débrouillent cependant bien pour manger. Quel rapport? Eh bien, il faut savoir que les touristes arrivent essentiellement le samedi et que cette station d’accueil de Bollène est systématiquement fermée le samedi ainsi qu’une grande partie des autres jours de l’année. Les villes de Bollène et de Saint-Paul-Trois-Châteaux accueillent donc les nouveaux arrivant … le lundi. C’est du réchauffé. Cette aire d’accueil, du fait de sa fermeture, n’aide donc pas les touristes à trouver les renseignements qu’ils attendent. De plus, aucune liste des logements en meublés de vacances n’est affichée à l’extérieur, ce qui aiderait un peu pour les réservations de dernière minute.
Alors, oui, les OT ont encore un rôle, mais pour ceux que nous connaissons, nous leur cherchons encore le dynamisme attendu.
Par la suite, nous nous sommes efforcés de recueillir des commentaires de la part de nos locataires en vue de les afficher sur Abritel. Nous en avons recueilli une quinzaine et cela est beaucoup plus positif.
Continuez dans cette voie, nous aimons votre optimisme.
Bien à vous, cordialement.
William FINCK
Le territoire de compétence de notre OT s’est élargi avec la loi NOTRe mais pas son mode de fonctionnement ; il s’occupe toujours en priorité des professionnels de son ancien secteur avec qui il a des relations privilégiées. Nous qui sommes éloignés, nous sommes harcelés par des demandes de paiement (réclamations régulières de la taxe de séjour, menaces de sanction, etc.) mais nous n’avons aucun service, ni aucune visibilité sur le site de l’OT. La loi NOTRe n’a fait que créer un organisme collecteur supplémentaire sur le territoire !