Vous souhaitez vous lancer dans l’aventure des gîtes et chambres d’hôtes mais vous vous posez des questions sur la possibilité de vivre d’une activité touristique de ce type.
Alors peut-on vivre d’une maison d’hôtes ou pas ?
Les revenus sont-ils suffisants lorsqu’on décide de faire de sa maison d’hôtes un métier ?
D’autres sources de revenus sont-elles nécessaires ?
Selon votre vie actuelle et le projet que vous souhaitez mettre en oeuvre : votre profil sera plus ou moins propice à ce type de projet.
Quels sont les atouts pour bien se lancer dans un tel projet ?
Vous avez déjà amorcé la phase d’étude de votre projet, vous avez fait un business plan pour l’ouverture de votre maison d’hôtes et ce bilan ne vous semble pas très positif.
Comment remanier votre projet pour lui permettre d’être viable ?
Jean, formateur pour les porteurs de projet vous propose son expertise dans ce domaine à travers cet article. Retrouvez également tous les articles dédiés aux porteurs de projet : cliquez-ici.
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Bonjour,
Je partage les idées de Florence et Jean et surtout celle ci.
L’objectif n’est pas de faire fortune, mais de vivre bien avec une activité choisie, dans un environnement qui nous correspond. Si on perd un peu en pouvoir d’achat, on gagne en qualité de vie, et çà, çà n’a pas de prix.
Je dois ajouter que se métier fait rêver, mais l’on doit être disponible et savoir faire plusieurs métiers à la fois .
T out à fait!! on ne peut pas vivre de la location de chambres d’hôtes.
Mais si on aime rencontrer des gens, discuter, faire la cuisine, alors c’est un moyen de “s’évader ” tout en restant chez soi…
Il est préférable d’aimer bricoler et d’être capable de réparer, arranger, modifier relooker sa maison soi-même pour limiter les frais. Faire son pain, ses yaourts , ses gâteaux et ses confitures…
Il faut être tolérant, discret, ouvert, savoir écouter, mais aussi bien connaitre sa région, sa ville pour la faire aimer, alors toute conversation est possible.
Il faut savoir aussi que c’est du boulot: nettoyage des chambres, des draps, repassage. Pouvoir se lever de bonne heure si les hôtes souhaitent partir tôt et pouvoir servir le petit déjeuner tard, s’ils ont eu une soirée tardive la veille et sont rentrés au petit matin.
Enfin, il ne faut pas être peureux si les hôtes dorment dans la même maison que vous, si on leur confie la clé. On vient juste de faire connaissance et on ne connait pas leur histoire…
En ce qui concerne un revenu… c’est une autre affaire…. ça paie le sel, comme dans le sketch du célèbre comique… Mais moi, je trouve ça super car j’ai des hôtes de temps temps et cela me laisse le temps de faire autre chose!
Excellente analyse sur laquelle je suis entièrement d’accord.
J’en aime particulièrement la conclusion.
Je partage cette analyse tout à fait pertinente.
Pour résumer : pour vivre de la location de chambres d’hôtes, il faut disposer du maximum de chambres : ce qui en fait une occupation à temps plein.
Cette occupation doit évidemment être à temps plein toute l’année : il faut donc se trouver dans une région très touristique qui assure un maximum de réservations.
Cette analyse se vérifie également pour la location de gîtes.
L’abattement forfaitaire que le fisc propose est très proche de la réalité. Si on ne se trouve pas dans une région touristique vous assurant au moins 25 semaines par ans, il ne faut pas compter pouvoir amortir le coût du gîte non meublé.
Au départ, la solution idéale est de disposer de l’immeuble (non équipé)
Cet article est très réaliste MAIS attention… Pour ma part, mon étude de faisabilité a été faite en 2008 et les chiffres aujourd’hui ne sont plus du tout les mêmes… la crise est passée par là !
De plus, les pouvoirs publics ont enfoncé le clou en autorisant la création de “chambres chez l’habitant” qui sont pour nous de la concurrence déloyale. Aucune déclaration préalable, aucune cotisation de taxe de séjour, rien… C’est ce dernier point qui à mon avis aurait dû être cité dans votre article… sans parler de l’abattement fiscal consenti au meublé touristique et dont les professionnels des chambres d’hôte sont exclus…
Dernière remarque :
Suite à une baisse d’activité, j’ai repris un mi-temps en tant que salarié, cet hiver, (comme vous proposez de le faire) et bien sachez que mes cotisations sociales RSI n’ont pas diminué pour autant CAR depuis 2012, les propriétaires de chambres d’hôte ne bénéficient plus de déductions sociales quand ils cotisent à une autre caisse… et pour autant vous ne demandez pas de prise en charge à vos deux caisses…
Les temps sont durs et il y a de plus en plus de concurrence…
Il faut le savoir !
Vision très juste et l’article proposé par Florence et Jean brille de part leurs expériences et les retours des personnes qu’ils ont accompagnées.
Merci pour cette synthèse.
Bonjour,
En réponse à votre sujet ci-dessus, je rajouterais, il faut se donner les moyens d’en vivre et oublier les 35 h pour en vivre.En ce qui nous concerne, depuis cette année, nous en vivons et c’est notre troisième année d’exploitation, la 1ière année 4000 € CA, j’étais avec mon mari sur le marché de l’emploi, la deuxième année 35.000 € CA, il n’y avait plus qu’un de nous deux qui travaillait et la troisième année 2014, mon mari et moi travaillons tous les deux sur cette exploitation et nous sommes déjà à 70.000 € ,de CA, il reste encore deux mois……Effectivement cette année , nous avons rajouté une quatrième chambre, un spa, nous faisons, les séjours chasse et séjours truffes qui s’étalent de septembre à février et qui comblent le passage des touristes, les séjours golf de mars à septembre en ayant fait un partenariat avec un golf à une trentaine de km de chez nous ( bien que nous ne jouons pas au golf)les découvertes de notre région, pourtant nous sommes dans un village ou il n’y a aucun commerce…bref il faut être tous les jours se le site et le faire vivre, faire des repas à thème, St Valentin etc….ne as hésiter à offrir 10 € de produits pour en gagner 100 € et ne pas prendre de jours de congés mais bloquer une semaine en basse saison et une autre quand la fatigue se fait sentir…mais il faut bien dire nous sommes les derniers coucher et les premiers levés rien à voir avec un statut de salarié…et on le dira jamais assez, le succès c’est l’accueil et la literie, un hôte qui a passé une mauvaise nuit à cause de la literie feras une très mauvaise Pub…..
voilà notre petite expérience, nous avons 58 et 62 ans et pour rien au monde nous ne cesserions notre activité mais nous en reparlerons dans 10 ans quand la flamme ne sera plus tout à fait la même
à bientôt chers co-giteurs
La réponse est induite par le titre ce cet article… et présenté comme une affirmation. Pourtant, le message de Sabine tant à prouver le contraire…et lorsque l’on lit l’article entre les lignes,on se rend compte que cela reste possible sous certaines conditions.
Pour ma part, je suis convaincu que l’on peut vivre très correctement de cette activité.
Le titre correspond au thème de cette chronique, à savoir : “Ouvrir une maison d’hôtes, pièges et idées reçues”
Dans lequel nous retrouvons les idées reçues suivantes : https://www.lescogiteurs.fr/auteur/flopins/
“on ne peut pas en vivre”
“ce n’est pas un vrai travail”
“un simple changement d’activité pro.”
“c’est un job facile”
😉
Bonjour,
Je viens de lire l’article très intéressant de Florence et de Jean. Je confirme tout ce qu’ils ont écrit. Il faut ajouter d’autres compétences à l’ouverture d’une structure d’hébergement pour espérer gagner de l’argent :
– être bricoleur
– savoir communiquer et utiliser les vecteurs de communication
– posséder un site internet et savoir le référencer
– appartenir à un réseau local et indépendant de professionnels du tourisme
Les hébergeurs ignorants sont des cibles faciles et bon nombre de prédateurs n’attendent que le candide pour mieux profiter de son ignorance.
Bien formé et bien conseillé par des collègues compétents et désintéressés, là vous pourrez dégager des bénéfices et surtout vous faire plaisir. Car c’est un métier formidable quand on maîtrise son environnement.
Le président de Vendée Côté Vacances
Jean-Pierre Deligné
Bonjour,
Moi je pense que l’on doit en vivre. Pour ma part cela fait un peu plus d’une année que j’ai démarré, je suis dans une région viticole avec 4 chambres mon chiffre pour 2014 est déjà de 32 000 € (après 2 ans de travaux j’ai pris 11 jours de vacances en aôut il faut être de bonne humeur pour bien acceuillir ses hôtes). J’ai effectivement signé pour 20 ans d’emprunt, mais j’arrive pour ma première année à me faire un salaire 800€/mois. Je pense y arriver car je ne compte pas mes heures, j’aime ma région, la connaître et la vend très bien, je fais les repas avec des produits locaux, j’ai une bonne literie, j’accepte les chiens choses très demandés. Aujourd’hui j’ai l’impression de jouer on verra dans quelques années !
Merci à tous de vos commentaires et remarques toujours intéressantes. Ces chroniques sur les idées reçues sont destinées à échanger des points de vue et recevoir vos témoignages.
Le titre était bien sûr destiné à provoquer des réactions,
A bientôt
l’article est fort judicieux et tout-à-fait exact.
Bonjour,
Je remercie Florence et Jean pour leur article avec lequel je suis globalement d’accord, tout comme les autres “commentateurs”. Notre maison est ouverte depuis 11 ans, nous n’avons pas manqué d’hôtes (et de travail ;-)) mais heureusement que mon mari a un salaire, que je possédais la maison (en mauvais état) et que nous avions des économies. Mauvais point pour nous, nous avons 2 enfants qui ont 10 et 13 ans aujourd’hui… Grosso modo, nous dégageons un salaire avec 4 chambres d’hôtes et un studio-gîte.
Je ne comprends pas toutefois la recommandation (que j’ai déjà lue par ailleurs) de faire du “haut de gamme” pour dégager plus de bénéfice. Avec du haut de gamme il faut plus de mètres carrés, des équipements plus coûteux (donc plus d’investissement, et l’investissement est déjà lourd !), des consommables plus coûteux et il y a potentiellement moins de clients, non ? Ou bien l’offre est tellement inexistante que les clients aisés se bousculent dès qu’un établissement “chic” est créé ? Quelqu’un peut-il m’éclairer sur ce point ? D’avance merci !
Bonjour,
Je crois plutôt que c’est une mode et une volonté politique que d’avoir que des hébergements de haut de gamme. Il n’est pas nécessaire de faire dans le luxe pour gagner sa vie. Il ne suffit pas de mettre des robinets en “or” pour que la riche clientèle débarque chez vous. Cet un ensemble. Les chambres doivent être en accord avec son environnement. Une entreprise de gamme moyenne peut être tout aussi prospère avec des chambres propres, originales, un bon accueil et surtout une communication bien menée.
Peut importe le produit si l’internaute ne le trouve pas ! Et attention aux annuaires commerciaux qui vous prélève une part importante de votre bénéfice et qui vous impose des promotions.
le président de l’association Vendée Côté Vacances
je partage parfaitement la conclusion de Florence et Jean
ce qui concerne le revenu ,certes ,ceux qui sont à proximité des lieux hautement touristiques( mer ,cité balnéaire …
sont privilégies par rapport à ceux qui sont très retirées (campagnes
mon but;c’est amélioré mon domaine et m’assurer un bien-être ,confort
néanmoins,les rumeurs circulent ,que c’est de plus en plus difficile
d’occuper les chambres (en haute saison)
Une vision réaliste sans langue de bois. C’est juste une question de choix de vie, un métier-passion.
Je viens de mettre en ligne un outil de calcul de la rentabilité de chambres d’hôtes. Il est téléchargeable gratuitement… si ça peut aider quelqu’un à faire avancer son projet 😉
Bonjour,
Mon mari et moi souhaitons créer une maison d’hote. Nous sommes jeunes: 28 et 31 ans. Mais nous voulons y croire ! Lui travaille et moi, je pourrai tout à fait me satisfaire d’un salaire autour des 800 euros/mois. Nous habitons Nîmes, et le Languedoc Roussillon est très touristique.
Je suis en train de rédiger doucement notre business plan… et aurait sans doute des questions à l’avenir.
Quelques unes dors et déjà: quelle type de société choisir de créer ? (SARL… ou autre… je n’y connais rien). Comment ne rien oublier dans les charges qui vont être les nôtres pour calculer la rentabilité future de notre maison d’hote ? D’ailleurs, quel est cet outil de calcul de la rentabilité (indiqué par M. “Chambre d’hote Tarn”) et où trouve t-on cet outil ?
J’aimerai savoir aussi si certains d’entre vous ont fait appel au crowfunding (ou financement communautaire/participatif) pour monter leur projet? Si oui, via quel site ? et comment s’est déroulé les choses ?
Merci pour vos retours.
Emmanuelle
Hello Emmanuelle 😉
Bon courage dans votre entreprise… vous êtes plein enthousiasme et de convictions, c’est bien et vous sera utile.
Est ce que vous avez déjà le bien ou vous souhaitez en acquérir un ?
Si le Languedoc est effectivement très touristique, la concurrence est rude aussi. Tu te poses plein de question et c’est tout à fait normal. Tu trouveras quelques éléments de réponse sur mon blog et notamment l’outil de calcul de rentabilité. Il te suffit de cliquer sur mon pseudo pour y accéder directement.
Sinon, sans vouloir doucher votre enthousiasme, il me parait illusoire (mais pas impossible) de financer tout ou partie du projet via du crowfounding… Pour cela il faudrait un projet vraiment original et une grosse communauté à mobiliser si l’on applique la règle des 1%, (1% des visiteurs de ta page donneront – c’est parfois moins)
Bonjour,
Petite expérience dans le Bordelais… Prof à la retraite, en pleine
zone viticole, entre St Emilion, Sauternes, les Graves, dans
l’Entre-deux-mers, à 40 mn de Bordeaux…3 chambres disponibles, repas à
la demande, revenus très faibles. Impossible de vivre avec… mais
“petits ballons d’oxygène financiers” ponctuels…
Heureusement que j’ai la retraite de l’EN et deux locations d’appart. Je
ne serais pas en mesure de vivre des chambres d’hôtes.
Evidemment, je suis pas dans le haut de gamme, mais je propose des
séjours variés en association avec une copine masseuse, utilisant les
richesses locales..
Je n’ai pas eu recours à des prêts et j’ai pas mal bricolé, préférant
faire la peinture et la restauration personnellement- raisons
financières! Avec un peu de goût et d’imagination on peut offrir quelque
chose de sympa.
Ayant un grand parc, je suis en train de faire ( moi-même) des toilettes
sèches et douches extérieures . Côté écolo, pleine nature>>> économie
d’eau et d’électricité…retour à la nature oblige!!!et le moins de
consommation possibles, les dépenses EDF et autres augmentent..
Côté relationnel et échanges , c’est super!!
cf mon site “pour les vacances.com” gironde arbis “Yuccas& Tilleuls”
pour vous donner une idée.
Bonne poursuite mais ne misez pas trop sur les crédits: il faut les
rembourser!!!
Annette
Tout est dit dans le titre et pourtant. Aux affirmations ci-dessous, je rajouterai :
- On a une maison d’hôtes haut de gamme : pas forcément ,juste une question de cohérence.
Dans un endroit très touristique ou dans une grande ville : non plus, juste éveiller la curiosité des visiteurs tout au long au d’année
Au maximum de la capacité légale, soit 5 chambres : la qualité primant sur la quantité paye toujours (2 chambres – 4 hotes what else ?`)
Avec une table d’hôtes haut de gamme : le haut de gamme est certesun marché de niche, l’AUTHENCITE est une valeur. Trouvons NOS VALEURS
SI on a aucun crédit : on est d’accord on travaille toujours mieux lorsqu’on est libre et sans souci de rentabilité.
Je conclurai en disant que la clé du succès ne passera que par une démarche de qualité. La vraie question est C’est quoi VOTRE QUALITE ?. A chacun de trouver sa démarche et surtout sa cohérence. On a la chance de vivre à l’heure du digital marketing et c’est ca, à mon sens, c’est une arme précieuse pour pouvoir vivre de nos métiers passion.
Un vaste sujet qui pourrait mériter d’une table ronde pendant des heures.
excellent article le sujet est bien cerné
merci
Bonjour,
Merci pour cet article.
Une question: est il possible de facturer des services complémentaires avec le statut de “chambres d’hôtes” ? exemple: aller chercher les personnes à l’aéroport, organiser une randonnée accompagnée sur une journée, etc..
Merci !
Benjamin