Partie 1
Nous allons aborder dans cet article le yield management. Du fait de sa complexité le sujet sera traité en 2 parties, tout d’abord la théorie, les grands principes du yield, puis la partie pratique adaptée aux gîtes, chambres d’hôtes et locations de vacances.
Qu’est-ce que le Yield Management ?
C’est un système de gestion tarifaire des disponibilités, dont le but est l’optimisation du remplissage et du chiffre d’affaires. Le but est clairement d’optimiser la rentabilité d’une structure.
Ce système est adapté aux structures de services ayant des couts fixes importants, une production fixe (le nombre de chambres dans un hôtel ne peut pas augmenter en fonction de la demande) et une production non stockable (la chambre est perdue si elle n’est pas louée). C’est pourquoi il est particulièrement utilisé dans les transports en commun et dans l’hébergement touristique.
Quels sont les principes du Yield Management ? Comment est-il apparu ? Pour quelles utilisations ?
Concrètement à quoi cela va nous servir ?
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Voilà ce qui s’appelle un pitch: bonne entrée en matière, très bien explicitée et qui met l’eau à la bouche. J’attend la suite avec impatience, maintenant que toutes les mises en garde sur ceux à qui l’article ne s’adressait pas ont été faites.
En tant que marchand de mon temple ayant moult emprunts à rembourser, je suis tout ouï.
Merci pour ce premier article et vivement la suite 🙂 !
Bon, eh ben,
Je suis affilié au réseau Novasol qui possède une expertise en la matière.
Les prix sont calculés en fonction de la période d’occupation.
Entre le prix de basse saison et le prix de haute saison, il y a un coefficient multiplicateur de 2.76
Exemple : En basse saison, si la semaine est de 170 €, le prix en haute saison sera de : 170 x 2.76 = 469.20 €.
C’est dingue, car les tarifs des hôtels ne varient pas avec la même amplitude, selon moi.
Quoi qu’il en soit, je suis booké full up pour le mois d’août 2016, comme d’hab. Quand on parle de l’étalement des vacances, ça me fait rigoler !
Pierre Voisin,
Gîte de Pont Losquet en Côtes d’armor.
Mail :
Est-ce que ça permet d’éviter les coups de martinet ? ????
C’est déjà plus claire présenté comme cela : la sute ! la suite !
Je suis bien d accord avec ce point de vue stratégique!! L argent étant (même chez les Cogiteurs accueillants mais néanmoins endettés!) toujours le nerf de la guerre!! Au delà de cet état de fait (on considère normal d avoir des tarifs différents pour un vol ou un voyage, mais on râle quand les hôteliers augmentent leurs tarifs), j’ai rencontré un discours très hostile de la part de mes clients vis-à-vis de cette politique… notamment de la part des grands groupes comme Accord ou autre, ils prenaient cette pratique comme une prise d’otages, ou en tout cas quelque chose de pas du tout appréciable. En ayant carrément l’impression que l’on se foutait d’eux.
Cela dit, les mêmes considèrent normal de payer un appartement le prix fort sur l’île de Ré au mois d août ou en février à Megeve. Je leur ai d’ailleurs fait remarquer en janvier février, quand je leur faisais des remises, parce que c’est une saison morte pour l’hôtellerie, qu’il était normal qu’on se rattrape sur la haute saison en augmentant un peu nos prix… puisqu’on les baisse en basse saison.
Ce qui vaut dans un sens vous également dans l’autre après tout !